Accra (Ghana) : Les exilés politiques prient pour Désiré Tagro et Raïssa Mangli
Publié le jeudi 27 octobre 2011 | Notre Voie - Ils étaient nombreux, les exilés politiques ivoiriens d’Accra, pour assister à la messe demandée par la coordination du Fpi en exil à la
Publié le jeudi 27 octobre 2011 | Notre Voie - Ils étaient nombreux, les exilés politiques ivoiriens d’Accra, pour assister à la messe demandée par la coordination du Fpi en exil à la
mémoire du ministre Désiré Tagro assassiné aux premières heures du renversement du Président Laurent Gbagbo, le 11 Avril 2011, par l’armée française. Ils ont également prié pour Raissa Mangli Epouse Tanoh, fille de l’ex-Dg des Douanes ivoiriennes, le Colonel-major Alphonse Mangli, décédée après un accouchement et inhumée à Abidjan, le samedi 22 octobre dernier, en l’absence de son père en exil. C’est la Paroisse The Queen of Peace d’Accra-Médina qui a servi de cadre, le dimanche 23 octobre 2011 de 18 H à 19 H30, à la messe pour le repos de l’âme des disparus. La messe a été dite par l’Abbé Sékongo, prête catholique ivoirien arrivé dans cette paroisse, le 1er Octobre dernier, en provenance du Nigeria. Plusieurs personnalités du régime Gbagbo en exil ont tenu à compatir à la douleur des familles Tagro et Mangli. Aussi a-t-on pu dénombrer 13 anciens ministres conduits par le Dr Assoa Adou, plusieurs directeurs généraux, des élus et cadres ivoiriens, la famille du Président Laurent Gbagbo et la petite communauté francophone de cette paroisse. L’abbé Sékongo, se fondant sur les textes bibliques, a indiqué que Dieu a envoyé Moise en Egypte pour libérer son peuple de l’esclavage. Sékongo a comparé les exilés ivoiriens au peuple juif. S’ils croient véritablement en Dieu, ils seront libérés forcément pour un futur brillant. Si on aime Dieu, a dit le prête, on doit aimer son prochain, ouvrir son cœur pour écouter les autres parce que, humains, nous avons forcément des limites. Pour clore la cérémonie, le président de la communauté francophone des chrétiens catholiques de la paroisse de Madina, un citoyen congolais, a formulé des vœux par un retour durable de la paix en Côte d’ Ivoire. L’ex- ministre Lazare koffi koffi a, au nom des exilés politiques, remercié les responsables de l’église de Madina pour la messe. Dans son adresse finale, l’Abbé Sékongo a prôné le pardon et formulé des prières ferventes pour les disparus, leurs familles et les membres de la communauté des exilés politique. Il a demandé à chacun de rendre gloire à Dieu parce qu’il donne toujours la victoire à ses fidèles.
Correspondance particulière d’Yves komenan à Accra (Ghana)