Scandale/Alcide Djédjé en flagrant délit de mensonges: Voici ses paroles radicales en 2011

Par Ivoiresoir.net - Scandale/Alcide Djédjé en flagrant délit de mensonges. Voici ses paroles radicales en 2011.

Alcide Djédjé lors du lancement officiel de son parti "Concorde" à Abidjan.

Alcide Djédjé en flagrant délit de contre-vérités. Celui qui a lancé son parti politique Concorde, ce mardi 4 septembre 2018 tente de faire croire à l’opinion qu’il faisait partie des colombes du camp Gbagbo et du FPI, lors de la crise postélectorale. Ce sont des contre-vérités de Alcide Djédjé. Voici ses paroles radicales en 2011.

Ce mardi, le ministre des Affaires étrangères de Laurent Gbagbo, lors de la crise postélectorale s’est présenté comme une personne neutre, pendant cette période sombre, tandis que d’autres personnes proches de l’ancien président, détenu par la CPI, avaient contribué à attiser le feu.

« NOUS N’ACCEPTERONS JAMAIS UNE PROPOSITION QUI PRÉVOIT LA DÉMISSION DU PRÉSIDENT GBAGBO, PARCE QU’IL EST LE DIRIGEANT ÉLU DE LA CÔTE D’IVOIRE » (ALCIDE DJÉDJÉ, 10 MARS 2011)

« La position que je prends aujourd’hui était la même position que celle de Gbagbo en 2011. Gbagbo m’a dit qu’il allait retourner à Mama et que les autres devraient créer un gouvernement d’union. Et ceux qui voulaient pas que Gbagbo retourne à Mama ont pris le dessus. C’est la même position de Gbagbo que je continue d’avoir et tout le gouvernement Aké N’Gbo à l’époque avait cette position », a-t-il déclaré, en face de nombreux journalistes présents. Ces propos relèvent de la manipulation. Ci-dessous, certains propos violents qu’avait tenu Alcide Djédjé, entre décembre 2010 et avril 2011, et qui ont contribué à radicaliser les pro-Gbagbo, tout en faisant perdurer la crise.

Quand les propos d’hier rattrape Alcide Djédjé
1er février 2011, Alcide Djédjé, à propos du panel des chefs d’Etat africains : » Il faut avoir à l’idée que celui qui veut, peut décider ce qu’il veut, mais nous de notre côté, nous avons une mission, c’est de préserver notre Nation, notre souveraineté et notre Constitution. Donc, tout ce qui sera contraire à notre Constitution ne sera pas accepté. ».

5 février 2011, Alcide Djédjé justifiant le rejet de la certification des résultats par l’Onuci faite, rappelons-le, après la décision controversée de Paul Yao N’Dré, dit de flagrantes contre-vérités : « Au premier tour, la certification a été faite telle que prévue par la résolution 1765. Comprenez que Choi a attendu que le Conseil Constitutionnel proclame les résultats définitifs avant de les certifier. Or, au second tour, ce sont des résultats provisoires (qui ne le sont même pas, compte tenu des circonstances dans les quels ils ont été donnés) que Choi a certifiés. Ainsi, il s’est mis dans une logique de coup d’Etat et de déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Nul ne peut accepter cela. Dans aucun pays au monde, on ne peut accepter qu’il y ait une certification des résultats provisoires ».

10 mars 2011, à Addis-Abeba, à l’issue de la réunion de l’Union africaine : « Nous n’accepterons jamais une proposition qui prévoit la démission du président Gbagbo, parce qu’il est le dirigeant élu de la Côte d’Ivoire. Nous voulons simplement que le président Gbagbo soit président, parce qu’il a été élu en vertu des lois du pays. Telle est notre position ».

Elvire Ahonon

NB: Le titre est de la rédaction.