Inondation à Aboisso: la montée des eaux de la Bia inquiète les populations

Le fleuve Bia situé dans la localité d’Aboisso, en crue du fait des fortes pluies, a provoqué le vendredi 13 juillet 2018, des inondations dans la ville. Selon des habitants de cette localité joint par téléphone, « Ce sont des domiciles, des studios, des commerces et des magasins, des rues qui ont subi la pression de l’eau». Face à la situation, le maire de la commune, Mamadou Kano, a invité les populations riveraines à déguerpir des lieux sinistrés.

« Aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Un plan d’urgence a été mis en place pour la relocalisation des populations impactées » rassure le maire d’Aboisso. Il faut le dire, les populations d’Aboisso dans l’ensemble et celles vivant à proximité du fleuve la Bia en particulier sont anxieuses notamment avec la montée des eaux causée par le débordement du surplus d’eau au niveau du barrage d’Ayamé en cette période pluvieuse, occasionnant des inondations comme rapporté par une correspondance régionale.

De fait, certains quartiers comme carrefour 4 palmiers-bois blanc et le petit pont, ainsi que konankan sont débordés par les eaux, obligeant les riverains à quitter momentanément leurs maisons en attendant le tarissement des eaux. Même si pour l’heure aucune perte en vie humaine n’a été signalée, selon les prévisions météos la situation devrait s’étendre sur une période considérable avec la forte pluviométrie qui s’annonce.

Pour éviter une quelconque catastrophe pour les habitants qui vivent en proximité du fleuve, la Compagnie ivoirienne d’Electricité (Cie) a commencé à procéder à des déversements d’eau. « Ces déversements d’eau sont nécessaires pour assurer l’intégrité des barrages et se feront jusqu’à ce que les crues baissent, comme nous le rapportent par ses services » nous dit-on du côté de la Compagnie ivoirienne d’électricité.

Aussi, la situation de crue exceptionnelle, la Cie invite les habitants à bien vouloir observer les mesures de vigilance et de prudence aux abords du fleuve. Par ailleurs, il nous revient également que dans l’Indénié –Djuablin, des paysans n’arrivent pas depuis quelques à aller dans leurs champs à cause de la montée des eaux. On craint même que l’inondation des cacaoyères n’impacte négativement la production durant la campagne intermédiaire

B M.