Côte d’Ivoire : Offensive généralisée des rebelles pro-Ouattara à l’arme lourde, réaction fatale des FDS

Le 29 mars 2011 par IvoireBusiness – Les armes lourdes on en parle depuis un moment en Côte d’Ivoire, et on voudrait même les interdire aux Fds.

Les rebelles des Forces nouvelles fidèles à Alassane Ouattara.

Le 29 mars 2011 par IvoireBusiness – Les armes lourdes on en parle depuis un moment en Côte d’Ivoire, et on voudrait même les interdire aux Fds.

C’est le sens de la proposition de résolution des Présidents Nicolas Sarkozy et GoodLuck Jonathan du Nigeria vendredi dernier à l’ONU, résolution appuyée par le Président americain Barack Obama.
Laquelle vise uniquement les Forces pro-Gbagbo accusées de tuer des civils innocents à l’arme lourde, alors qu’elles ne font que riposter aux attaques de la rébellion pro-Ouattara. Il y a deux jours, les rebelles du commando invisible d’Abobo montraient fièrement deux chars des forces loyalistes abattus par eux, sans que cela n’émeuve personne.
Cette résolution en préparation a depuis hier pris du plon dans l’aile avec l’offensive généralisée des rebelles pro-Ouattara à l’arme lourde dans tout le pays, au nez et à la barbe des occidentaux, de l’Onu et de la Communauté internationale.
En effet, depuis lundi, la rébellion ivoirienne des forces nouvelles rebaptisée Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) a ouvert simultanément plusieurs fronts. Ce sont les villes de Duekoué, de Bondoukou, Daloa, d’Abobo, qui ont été attaqués par les rebelles qui utilisent des armes lourdes qu’une résolution de l’Onu en préparation voudrait, comme on l’a dit, interdire aux Forces loyalistes. Les rebelles ont cependant essuyé de lourds revers dans toutes ces localités et ont dû battre en retraite.
Si cette résolution était votée, on a du mal à croire que les Fds pourraient se défendre devant les rebelles.
Ces résolutions onusiennes frappées du sceau de la partialité sont autant de preuves de la collusion entre la Communauté internationale et la rébellion des Forces nouvelles, fidèles à Alassane Ouattara.
Eric Lassale