Lupita Nyong'o : le "Vogue" américain prolonge son conte de fées
Par Le Point - Lupita Nyong'o. Le "Vogue" américain prolonge son conte de fées.
Étoile montante du cinéma, l'actrice d'origine kenyane devient une icône de la mode. En juillet, elle fait la une du magazine américain.
Révélée par le film 12 Years a Slave, Lupita Nyong'o s'est rapidement fait remarquer dans le monde de la mode grâce à un vrai sans-faute vestimentaire sur les tapis rouges. Cela lui vaut aujourd'hui d'être choisie pour incarner le visage de l'édition de juillet du Vogue américain. Une nomination exceptionnelle. Explication : seul le mannequin éthiopien Liya Kebede a eu cet honneur avant elle. C'est dire...
Elle avait déjà séduit le Vogue italien
Avant de faire la une de la bible des magazines de mode, elle a posé pour d'autres titres, dont le Vogue italien, qui, sous la direction de la rédactrice en chef Franca Sozzani, fait la part belle aux mannequins noirs, en particulier dans la rubrique internet Vogue Black. Shootée par le photographe Mikael Jansson, Lupita Nyong'o, habillée entre autres par Vera Wang, Givenchy et Proenza Schouler, a posé dans des décors dignes des Milles et une nuits à Marrakech. Pour la couverture, l'héroïne du prochain Star Wars porte une création de la maison Prada. Elle se confie au journaliste Hamish Bowles, figure incontournable du Vogue américain, en revenant sur le rôle qui l'a lancé et sur son métier d'actrice.
Une beauté dont elle n'a pas toujours eu conscience
La lauréate de l'oscar de la meilleure actrice dans un second rôle a non seulement conquis Hollywood, mais elle a aussi été désignée comme la plus belle femme du monde de l'année 2014 par le magazine américain People, tout en devenant l'égérie de Miu Miu et de Lancôme. Pourtant, cette beauté atypique a avoué, lors du déjeuner annuel Black Women in Hollywood organisé par le magazine Essence : "Je me souviens du temps où je ne me trouvais pas belle jusqu'à ce que le top-modèle soudanais Alek Wek fasse son apparition dans les années 90. Aujourd'hui, de nombreuses femmes s'identifient à elle." Et de raconter dans le Vogue américain comment, un soir, elle s'est fait surprendre par des paparazzis dans un aéroport : "Pendant une fraction de seconde, j'ai regardé derrière moi pour voir qui ils prenaient en photo, et c'était moi ! Je pense que cela a été le début de la fin de mon anonymat." C'est que tout va bien pour Lupita. Parmi ses projets, une coproduction avec Brad Pitt et un rôle dans l'adaptation du livre Americanah de l'écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie, qui retrace le périple de migrants nigérians. Cette dernière est bien connue pour son livre Half of a Yellow Sun, dont l'adaptation au cinéma a été le film au budget le plus élevé de Nollywood. De la saga Star Wars au répertoire de Shakespeare, Lupita Nyong'o trace sa route dans une diversité de rôles qui semble la stimuler plus que jamais.
Par ROGER MAVEAU
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