Onuci: Général Gnakoudé, un génocidaire à la place d’Hafiz
Publié le mardi 22 mars 2011 | Le Temps - Face aux graves déviations dans l’application du mandat des Forces onusiennes en Côte d’Ivoire, qui ont pris fait et cause pour le camp Ouattara, le Général Abdul Hafiz ex-chef des opérations militaires de
Publié le mardi 22 mars 2011 | Le Temps - Face aux graves déviations dans l’application du mandat des Forces onusiennes en Côte d’Ivoire, qui ont pris fait et cause pour le camp Ouattara, le Général Abdul Hafiz ex-chef des opérations militaires de
l’Onuci en Côte d’Ivoire, et de nationalité Bangladeshi a fini par démissionner. A sa place désormais, un ressortissant de la Cedeao; le Général Gankoudé Berena de nationalité togolaise. Cet officier supérieur de l’armée togolaise qui arrive dans le bourbier ivoirien, a été un ancien Chef d’état-major de l’armée togolaise et conseiller spécial du président de son pays. Au sein du système des Nations unies, il a été commandant d’une section dans la Mission d’assistance pour le Rwanda (Minuar) de 1993 à 1994. Où on dit que les forces onusiennes ont contribué au génocide rwandais. Cet officier faisait aussi partie de l’Ecomog en Guinée-Bissau juste avant 1999. Il a participé aux «massacres des étudiants à la baie de Lomé». Ce que cet Officier doit comprendre, c’est qu’il vient en Côte d’Ivoire. Un pays dont les ressources ont servi certainement à non seulement payer les salaires des fonctionnaires togolais pendant plusieurs decennies, mais aussi de centaines de milliers de ressortissants togolais vivent en Côte d’Ivoire et gagnent bien leurs vies ici. En acceptant le cadeau empoisonné de Ban-ki moon, pour diriger les opérations militaires de l’Onu en Côte d’Ivoire, le Général Gnakoudé vient dans une mission à risque non seulement pour les Ivoiriens mais aussi pour les Togolais qui vivent ici. Car, ces «marchands de la mort», pour parler des soldats onusiens qui assurent la logistique pour les bandes armées et mercenaires de Ouattara, ont procédé à de nombreuses caches d’armes dont ils se servent pour tuer les Ivoiriens et des ressortissants des pays de la sous-région. Des soldats ont été identifiés et tués lors des combats dans certaines communes du District d’Abidjan et de l’Ouest du pays. Citons entre autres, des Burkinabè, des Maliens, et des Sénégalais. Pour ne pas avoir la mort des pauvres Ivoiriens sur sa conscience, le Général Gnakoudé qui a été nommément cité dans les massacres de la Baie au Togo, aurait dû refuser ce cadeau empoisonné de Ban Ki-moon comme l’ont fait les soldats béninois et ghanéens dont les contingents sont rentrés chez eux depuis quelques mois. «Dans tous les cas, de leurs tombes, Houphouët- Boigny et Eyadema le regardent...» Estime Folly, un jeune Togolais né en Côte d’Ivoire.
Elysée Koffi