DIASPORA: Koné Sirani Fatyme, membre de la nouvelle GÉNÉRATION pragmatique de France
Le 23 janvier 2013 par IVOIREBUSINESS - A la rencontre de Koné Sirani Fatyme.
Elle est jeune et passionnée de politique et d’assurances.
Française issue de l’immigration, elle s’appelle Koné Sirani Fatyme, franco-ivoirienne de nationalité.
Diplômé d’école supérieure d’assurances de paris, c’est en toute discrétion que Mlle Koné Sirani Fatyme a construit son carnet d’adresses. Lors des dernières élections présidentielles elle a beaucoup mouillé a chemise : « Nous avons fait du porte à porte, rencontré beaucoup de gens, jamais je ne me suis sentie différente. Si quelqu’un a tenté de me le faire sentir, mon travail a suffi pour calmer cette velléité », dira-t-elle.
De gauche, de droite, ou du centre, les membres de cette nouvelle génération n’ont qu’un mot à la
bouche: pragmatisme. Ils savent qu’en tant que français issus de l’immigration, il leur faudra pour réussir, se battre un peu plus que les autres. Ils ne sont pas dupes. Emerger par le bas est le seul moyen de se construire une vraie légitimité. C’est d’ailleurs dans l’ordre des choses.
Croyez-vous qu’avant d’accéder aux plus hautes responsabilités, un Hollande ou un Ayrault n’ont pas
pris soin de s’assurer un ancrage local ? LA diversité avec Sarkozy a été un marché de dupes. On a fait semblant de privilégier la méritocratie. Mais tout ça n’était qu’un leurre. Dans un pays où selon un récent rapport de l’institut national de la statistique et des études économiques sur les immigrés et les descendants d’immigrés en France (octobre 2012), ces derniers (6.7 millions) ont contribué à l’élection de Hollande.
Il est normal que certains d’entre eux soient présents dans les institutions de la République. Ce qui signifie que les actuelles classes dirigeantes doivent accepter de partager le pouvoir :
A l’évidence, la normalité supposée de la présidence socialiste ne s’applique encore que partiellement à la représentativité des partis.
Trois ministres (Yamina benguigui à la francophonie et Kader Arif
aux anciens combattants) d’origine algérienne et une d’origine marocaine, Najat vallaud belkacem
(Porte-parole du gouvernement), sont un premier pas, mais insuffisant.
De même que les huit députés d’origine étrangère, tous de gauche, siégeant au parlement.
Invitée par le jeune diplomate AFFI FOSSOU SERAPHIN, chargé de la Coopération bilatérale et de la
Diaspora, représentant l’ambassadeur de Côte d’Ivoire CHARLES GOMIS, à l’occasion de l’élection Miss union africaine de France, Mlle KONE Sirani FATYME partageait la table d’honneur avec d’autres opérateurs économiques.
Au cours de la conversation qu’elle a eue avec le diplomate, Mlle Koné Sirani Fatyme a évoqué l’idée de la création d’une association pour venir en aide aux déplacés et victimes de la guerre en Côte d’Ivoire et aussi en Afrique. Elle appelle toutes les associations ivoirienne et africaine à la rejoindre pour lutter contre la précarité.
Selon elle, nous sommes dépositaires d’une grande histoire qu’il faut absolument se réapproprier pour en faire une force. Toutes les nations du monde ont eu leur période de gloire, de faiblesse, ou de décadence.
Il appartient à chaque état de mettre en lumière les périodes qui lui permettent de se construire, et prendre les référentiels qui lui semblent utiles pour bâtir un nouveau pays.
La jeune franco-ivoirienne reçoit les avis et suggestions de tous sur sa boite email au k.fatym@hotmail.fr.
Nous souhaitons bonne chance Mlle Koné Sirani Fatyme dans ses ambitions toutes légitimes.
Charles Vabé