"Impérialisme et Révolution":"Feed-back sur la libération de l'AFRIQUE AUSTRALE à partir des années 70!(1ère PARTIE):!
Le 01 juin 2012 par IVOIREBUSINESS - (ACTE1)- "LE CONTEXTE ECONOMIQUE DE L'EPOQUE):La récession générale qui s'annonce dans les années 70, oblige les capitalistes à élargir leurs débouchés internationaux! Mais la crise économique qui sévit en Afrique
Le 01 juin 2012 par IVOIREBUSINESS - (ACTE1)- "LE CONTEXTE ECONOMIQUE DE L'EPOQUE):La récession générale qui s'annonce dans les années 70, oblige les capitalistes à élargir leurs débouchés internationaux! Mais la crise économique qui sévit en Afrique
rend plus ou moins caducs certains investissements en raison des subventions perpétuelles et non productives qu'il faut fournir aux équipes dirigeantes. Ce phénomène a amené les capitalistes à faire une sélection rigoureuse dans le choix de leur terrain d'investissement. Ainsi, le lobby européen s'acharne-t-il à l'époque des faits(années 70-80) essentiellement sur l'Afrique Australe, la Côte d'Ivoire, le Nigeria, le GABON, le Cameroun et l'ex ZAIRE(actuel RDC)! A cette époque, le gouvernement français défendant les intérêts globaux et à long terme du capitalisme, tenta en (SEPTEMBRE 70) de garantir les investissements qui se feraient dans tous les pays de la zone FRANC par un "Système d'assurance contre le risque" offerte aux capitalistes de l'époque! Par ce biais, le gouvernement français tente de renforcer la zone et de pallier à la crise accélérée de certains pays africains sous domination française... Mais la période qui s'ouvre n'est pas favorable à une politique d'ensemble pour toute l'AFRIQUE: La concurrence fait rage, les anciennes métropoles se cramponnent aux dernières possibilités que leur offre le néo colonialisme. Le rapport des forces international entre les bourgeoisies se traduit en Afrique par un affaiblissement accéléré des bourgeoisies françaises et anglaises. Dans la tourmente de la crise monétaire, les bourgeoisies vivent au jour le jour, et établissent des plans à court terme. Voilà pourquoi les stimulants gouvernementaux ne changent pas grand chose! L'AFRIQUE et principalement sa partie australe représente encore dans les années 70-80 un champ d'investissement de choix: Immenses besoins en équipements, sources gigantesques de matières premières industrielles et agricoles: En AFRIQUE NOIRE, existe du pétrole au "Nigeria", au "GABON", mais aussi et surtout en "Angola" et au "Mozambique". Des fleuves sont à aménager, les communications sont à développer. Sur place, la main d'oeuvre a un statut plus proche de l'esclavage que du salariat et la chute du taux de profit est plus faible qu'ailleurs."Il faut s'attendre à un effort particulier des Américains dans cette région"... Le fait qu'en Amérique Latine, la majeure partie des investissements aille au secteur manufacturé, et que des régimes dits nationalistes aient nationalisé les mines, est un facteur qui augmentera la part de l'AFRIQUE dans les importations minières américaines: Ce qu'on a appelé la nouvelle stratégie impérialiste en Amérique Latine correspond à la fusion des intérêts impérialistes et de ceux de la bourgeoisie nationale au sein des industries de transformation. Cette nouvelle alliance qui remplace l'ancienne "oligarchie-Impérialisme" n'est, bien entendu pas à l'ordre du jour en AFRIQUE, où le développement des forces productives est insuffisant. Les Américains y ont donc de suite de s'accaparer aussi bien le secteur minier que les entreprises de transformation. Grosso modo, l'AFRIQUE AUSTRALE, c'est (8000.000) de kilomètres carrés englobant la république d'AFRIQUE DU SUD, LE LESOTHO, LE NGAMWE, LE MALAWI et même la ZAMBIE. Les 5 premiers représentent (30%) du revenu total du continent du continent africain, soit (43%)de la production minière(87%) pour le charbon(75% de l'acier), et (57%)de l'énergie électrique etc... Notons que cette région est déjà munie d'un réseau de communications beaucoup plus dense que le reste du continent. Les relations économiques entre les différentes composantes de ce bloc sont sans commune mesure avec le reste du marché inter-Africain.(ACTE2-ENJEU POLITIQUE MAJEUR"):Les années 70-71 furent riches en évènements politiques en AFRIQUE NOIRE: parmi ces événements, figure La tentative du débarquement portugais en "GUINEE-CONAKRY" dans le but de renverser le président "HAMED SEKOU TOURE ", qui avait dit ce non historique au "GENERAL de Gaulle" en 1958, ne fut pas une sinécure: Des centaines de mercenaires portugais et ressortissants franco-guinéens périrent dans cette expédition punitive! Ce qui consolida davantage les velléités nationalistes de "Sékou Touré" et son assise populaire! Une autre tentative de coup d'état en "Sierra-Leone", un coup d'état en "OUganda" qui installera le général "idi AMIN Dada", et enfin les efforts diplomatiques du président ivoirien "Félix Houphouët Boigny" en direction de "Pretoria"! Cette offensive impérialiste est constituée par la synthèse des intérêts des différentes fractions impérialistes qui de plus en plus cherchent à investir en Afrique AUSTRALE, et à renforcer diplomatiquement "Pretoria", à unifier le marché africain grâce aux firmes sud-africaines qu'elles contrôlent en partie. Il est à noter que le rôle joué par "HOUPHOUET BOIGNY" pour le compte de la diplomatie française, sert l'ensemble de l'impérialisme! Les épreuves de forces de l'année précédente avaient pour but d'éliminer les brebis galeuses... Le grand coup était venu pour la conférence de "l'OUA"(organisation de l'unité africaine), la Côte d'ivoire servant dans les mois précédents à amorcer le débat.(LE 10 Janvier 1971), le premier ministre sud africain à l'époque des faits, "Vorster", déclarait ceci: "Je suis prêt à entrer en pourparlers avec tous ceux qui le désirent", et à expliquer ma politique intérieure... Il ajoutait le couplet habituel sur la nécessité de défendre la route du cap(sources du "Figaro" du 11-06-71).En effet, déjà( le 4 Novembre 1970), "HOUPHOUET BOIGNY" évoque le dialogue après que "Vorster" ait mentionné: "Les relations économiques entre l'AFRIQUE DU SUD et les pays francophones comme le "Gabon" et la "CÖTE D'Ivoire" pour déboucher dans un avenir proche sur l'établissement de relation diplomatiques."Trois jours plus tard, le "Lesotho", état fantoche enclavé dans l'AFRIQUE DU SUD, soutient la thèse ivoirienne, suivi du "Malawi"( le 18 NOVEMBRE 1970).la "Guinée Conakry" rejette la proposition "d'HOUPHOUET BOIGNY" (le 22 Novembre 1970), et "Hamani Diori", président du NIGER à l'époque des faits, se fait l'écho d'HOUPHOUET. "L'OUA" se fait réticente parce que le manifeste de "Lusaka"(pas de remise en cause des frontières si l'APARTHEID est modifié, et pressions sur les organisations combattantes pour arrêter leurs actions en territoire sud africain, es rejeté par PRETORIA.
(Yves T Bouazo)(Le titre , le surtitre, les découpages et les ajouts sont de la rédaction-"SOURCES": CQ-"impérialisme et révolution")