Scandale/Fuite téléphonique : « Une enquête impartiale exigée sans délai après les balbutiements de Ouattara sur Rfi et France24 »(Christian Vabé)
Par Ivoirebusiness - Scandale/Fuite téléphonique « Une enquête impartiale exigée sans délai après les balbutiements de Ouattara sur Rfi et France24 »(Christian Vabé).
Une enquête impartiale est désormais exigée par Christian Vabé dans le scandale d’État « fuite téléphonique entre Alassane Ouattara et Boubou Cissé », après les balbutiements d’Alassane Ouattara sur France24 et RFI au micro de Marc Perelmann et Christophe Boisbouvier mercredi dernier, a appris un journaliste d'Ivoirebusiness.
« Il faut qu’une enquête soit diligentée sans délai après les réponses molles d’Alassane Ouattara sur RFI et France24 dans lesquelles il reconnaît parler souvent à Boubou Cissé mais veut d’abord qu’on lui apporte l’élément audio avant de se prononcer car les nouvelles technologies peuvent tout faire. Comprenne qui pourra.
En somme, il n'a pas démenti l'audio, mais a préféré botter en touches exigeant qu'on les lui apporte.
Ce ne sont pas les journalistes Christophe Boisbouvier et Marc Perelmann qui vont les lui apporter, mais un juge dans le cadre d'une enquête, car ce n’est pas une affaire de copains et de coquins, mais une affaire d’État. Le Mali a déjà diligenté une enquête. Il faut sans délai qu’une enquête impartiale soit diligentée en Côte d’Ivoire sur cette affaire car les propos d’Alassane Ouattara ont crée la confusion dans tous les esprits », a réagi Christian Vabé, cadre du parti de Laurent Gbagbo et membre du directoire de la plateforme de l’opposition EDS.
Alassane Ouattara a notamment dit ceci sur RFI et France24 le mercredi 16 février 2022 :
« Moi je ne suis pas un adepte des réseaux sociaux. Envoyez-moi l’audio, je vais l’écouter (…) Les nouvelles technologies peuvent faire beaucoup de choses. Moi je parle à tout le monde y compris avec Boubou Cissé. Jamais je ne permettrai de traiter les autorités maliennes d’idiots(..) J’ai le plus grand respect pour les autorités maliennes... ».
Nous y reviendrons.
Eric Lassale