Scandale : Des détenus politiques en danger de mort en CI ? Alassane Ouattara interpellé par Dr Boga Sako

Par Ivoirebusiness - DES DETENUS POLITIQUES EN DANGER DE MORT EN C.I. ?
LA FIDHOP INTERPELLE LE CHEF DE L’ETAT OUATTARA !

Pulchérie Edith GBALET serait sérieusement menacée de mort à la prison MACA.

DES DETENUS POLITIQUES EN DANGER DE MORT EN C.I. ?
LA FIDHOP INTERPELLE LE CHEF DE L’ETAT OUATTARA !

COMMUNIQUE DE LA FIDHOP :

La FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique) est alertée par des proches de détenus politiques de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA), sur de réelles menaces de mort contre des prisonniers politiques par empoisonnement. Parmi les concernés, les cas de Mme Pulchérie Edith GBALET et de sa codétenue paraissent des plus préoccupants. Puisque des sources crédibles révèlent qu’une personne, une dame, aurait été mandatée dans la MACA pour accomplir les basses besognes de ses commanditaires.

Devant l’extrême gravité de ces allégations, la FIDHOP interpelle le Chef de l’Etat en exercice de la République de Côte d’Ivoire, M. Alassane OUATTARA.

MONSIEUR LE CHEF DE L’ETAT ALASSANE OUATTARA ;

Le climat sociopolitique de ces dernières semaines en Côte d’Ivoire a été certes très préoccupant, et même alarmant ; puisque, pour une simple élection, fût-elle présidentielle, le pays a encore perdu plusieurs de ses filles et de ses fils, au moins quatre-vingt sept (87) selon votre gouvernement.

Après le 31 Octobre et la fin d’année tumultueuse de 2020, tout porte à croire que vous ayez réussi à faire tourner la page de l’élection présidentielle dernière très contestable et qui fut très contestée, puisque toute la classe politique s’accorde désormais avec vous pour aller aux élections législatives le 6 Mars prochain.

Aussi vous a-t-il plu dès lors, de procéder à la libération de la plupart des responsables politiques ayant activement animé les mots d’ordre de Désobéissance civile et de Boycott actif qu’ils avaient lancés, ainsi que le Conseil National de Transition (CNT) qu’ils ont eu à créer et à diriger durant quelques semaines.

Monsieur le Chef de l’Etat OUATTARA, vous paraît-il juste dans ces conditions, de maintenir encore en prison cette jeune dame, Pulchérie Edith GBALET, cette activiste de la Société civile et Présidente de l’Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), simplement parce qu’elle a exprimé son opinion contraire à votre lecture (avec MM. MACRON et LE DRIAN) de la Constitution de notre pays ?

Monsieur le Chef de l’Etat OUATTARA, les acteurs de la Société civile vous paraissent-ils moins importants dans la société, ou plus vulnérables, parce que ne disposant pas de milliers de militants à leur solde qui seraient capables de peser massivement sur votre gouvernance ?

Monsieur le Chef de l’Etat OUATTARA, La FIDHOP voudrait insister sur cette vérité implacable : en Démocratie, les acteurs politiques, ceux de la Société civile ou le citoyen quelconque ont tous la même valeur humaine et les mêmes droits et responsabilités citoyennes ! Sauf si on n’est plus dans une République.

La FIDHOP voudrait donc, bien respectueusement, vous demander, Monsieur le Chef de l’Etat, de libérer dame Pulchérie Edith GBALET, car sa vie serait sérieusement menacée dans cette prison MACA.

LE FAISANT, VOUS ÉVITERIEZ LE PIRE A LA CÔTE D’IVOIRE QUI ASPIRE TANT A LA PAIX.

PUISSE DIEU PROTÉGER TOUS LES DÉTENUS POLITIQUES !

NOTA BENE :

SIGNONS TOUS LA PÉTITION POUR LA LIBERATION DE PULCHERIE GBALET !

Fait à Florence, Italie, le 04 Février 2021

Dr BOGA SAKO GERVAIS

Président de la FIDHOP

Ecrivain-Politique.