Revirement spectaculaire « Homosexualité en C.I »/ EDS cogne, le pouvoir recule: « Le gouvernement n’a jamais cherché à légaliser l’homosexualité » (Garde des Sceaux)
Par Ivoirebusiness - Revirement spectaculaire « Homosexualité en C.I ». EDS cogne, le pouvoir recule « Le gouvernement n’a jamais cherché à légaliser l’homosexualité » (Garde des Sceaux).
Le gouvernement ivoirien, par la voix du Garde des Sceaux ministre de la Justice, Sansan Kambilé, a déclaré qu’il n’a jamais cherché à légaliser l’homosexualité en Côte d’Ivoire, a appris un journaliste d’Ivoirebusiness.
« Le gouvernement n’a jamais cherché à légaliser l’homosexualité », a déclaré le Ministre de la Justice Sansan Kambilé à notre confrère Koaci.com.
Il s’est même dit « fort surpris de cette polémique qui tend à faire croire que le gouvernement s’apprêtait à légitimer l’homosexualité, ce qui est complètement faux ».
Après avoir tenté, par la voix du porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly, de ridiculiser l’opposition notamment le groupe parlementaire ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), le gouvernement tente de mettre fin à la polémique qui ne cesse d’enfler.
La polémique était montée d’un cran lorsque le mardi 09 novembre dernier, le groupe parlementaire EDS lors d’une conférence de presse à Abidjan ce mardi a accusé le pouvoir de vouloir légaliser le mariage homosexuel :
« L’orientation sexuelle englobe l’homosexualité, la zoophilie, la pédophilie, etc. la validation d’une telle loi entraînerait l’acceptation de la célébration des mariages homosexuels en Côte d’Ivoire. Ce que les Ivoiriens, dans leur grande majorité, ne sont pas prêts à accepter », a déclaré l’Honorable Auguste Dago , porte-parole du groupe EDS.
Réponse immédiate du porte-parole du gouvernement qui a qualifié mercredi la position de EDS de « faux débat politicien ».
Le ministre Amadou Coulibaly a ajouté que EDS par cette sortie montre qu’elle « veut simplement exister ». Ambiance !
Le Garde des sceaux reussira-t-il à mettre fin à la polémique et faire retomber le mercure ? Rien n’est moins sûr.
Nous y reviendrons.
Serge Touré