"Relations franco-Africaines": "François Hollande doit donner des gages à la jeunesse africaine(2ème partie)
Le 02 juillet 2012 par IVOIREBUSINESS - "Histoire politique de la côte d'ivoire en 2004":"Feed-back sur L'opération "César" rebaptisée "Dignité"(Novembre 2004)!(RAPPEL DES FAITS )-"L'enjeu militaire de l'opération militaire ivoirienne initiée par le
gouvernement ivoirien dirigée par le président "Laurent Gbagbo" en 2004, était d'amener les rebelles ivoiriens à la table des négociations, pour ensuite réunifier la Côte d'ivoire coupée en deux par une force d'interposition française ambiguë"!
Le 02 juillet 2012 par IVOIREBUSINESS - "Histoire politique de la côte d'ivoire en 2004":"Feed-back sur L'opération "César" rebaptisée "Dignité"(Novembre 2004)!(RAPPEL DES FAITS )-"L'enjeu militaire de l'opération militaire ivoirienne initiée par le
gouvernement ivoirien dirigée par le président "Laurent Gbagbo" en 2004, était d'amener les rebelles ivoiriens à la table des négociations, pour ensuite réunifier la Côte d'ivoire coupée en deux par une force d'interposition française ambiguë"!
-(ACTE1): Le président ivoirien à l'époque des faits n'a pas perdu de vue que son mandat s'achève en (Octobre 2005) dans à peine un an..."La situation est bloquée au plan militaire". Malgré une première loi d'amnistie et le début des réformes politiques, rien ne bouge sur la question du désarmement de la rébellion du nord du pays. Signé en (2003) par les partis ivoiriens, l'accord de "Marcoussis" signé en banlieue parisienne, confirmé par la conférence de Paris, puis aménagé par les accords d'ACCRA lui donnant en Mars 2003 une touche plus africaine, prévoit deux volets concomitants. D'une part, celui des réformes politiques, car la communauté internationale n'ose pas avouer son objectif de refonte de la constitution ivoirienne; D'autre part celui du désarmement de la rébellion qui devait être engagé dès la formation du gouvernement de réconciliation nationale ivoirienne. "Ce gouvernement intègre depuis (Mars 2003) des représentants de la rébellion dont "deux illettrés" incapables de présenter l'organigramme de leur ministère en conseil de ministres, ce qui ne marque pas vraiment une avancée démocratique dans ce pays. Avec la complaisance de l'état français qui donne le "la" à l'ensemble de la communauté internationale, la rebellion ivoirienne a opéré un glissement: pas de désarmement tant que ne sont pas achevées les réformes politiques!
(ACTE2): Dix-huit mois plus tard, à la fin (d'octobre 2004), malgré l'accord "d'ACCRA 3" du (30 Juillet 2004) qui prescrit que les rebelles doivent avoir désarmé au plus tard le (15 octobre2004), c'est le statu quo. "L'objectif de Paris est clair: "Laisser pourrir la situation jusqu'à la fin du mandat du président ivoirien pour l'inviter alors à quitter le pouvoir" !Pour "Jacques Chirac", malgré les dénégations officielles, seul le départ de "Laurent Gbagbo" met fin à la crise ivoirienne engendrée par l'échec d'un coup d'état dans lequel les autorités françaises ont subtilement trempé... Endormir le chef d'état ivoirien est pour l'Elysée la plus sûre façon d'arriver à ses fins. Ce dernier dans une interview accordée au quotidien français(Le FIGARO du 19 Octobre 2004), déclare que l'option militaire n'est pas dans ses plans pour rétablir l'intégrité territoriale. Toutefois, à l'interrogation du journaliste «sans désarmement, comment imaginer que l'intégrité territoriale du pays puisse être rétablie à court terme? Il répond, énigmatique, "les semaines qui viennent diront cela". La décision de l'offensive militaire s'est dessinée dans les jours qui ont suivi la date butoir du (15 octobre 2004) fixée par les chefs d'état africains, en présence du secrétaire général de l'ONU, (Koffi ANNAN), pour le désarmement de la rébellion: Nom de baptême "Opération césar", inspiré du diction: "Rendons à César ce qui est à César". Elle va être rebaptisée par les militaires ivoiriens "Opération dignité". Elle n'est pas vraiment inattendue pour tout le monde. L'Elysée en est été discrètement avisé une semaine avant son lancement, dans les tout derniers jours d'octobre 2004!
(ACTE3): (Le 2 Novembre 2004), dans l'après-midi, avant-veille de l'initiative armée, le général "Henri Poncet", commandant la force licorne, rencontre, rencontre le président ivoirien "Laurent Gbagbo", en présence, comme le veut l'usage, de l'ambassadeur de France en Côte d'ivoire(SEM Gildas le Lidec)."Il se montre préoccupé par le risque de ce qu'il est convenu d'appeler les "dégâts collatéraux", mais au fond, si tout est terminé le dimanche, il laisse entendre que la France fermera les yeux"... Le général français joue-t-il un double jeu? A-t-il un mandat clair du pouvoir politique? Les terribles journées qui vont suivre apportent des éléments de réponse diffus.
(ACTE 4):(Le 3 Novembre 2004), est prévu de longue date un entretien téléphonique entre les présidents "Gbagbo" et "Chirac". Il a lieu à l'issue du conseil des ministres en France, en présence à Paris du ministre des affaires étrangères, "Michel Barnier". Ce sera le dernier entretien entre les deux chefs d'état: C'est en donneur d'ordre que "JACQUES CHIRAC" s'adresse au président ivoirien. Celui-Ci rétorque que sa décision est prise et qu'il tient à en informer purement et simplement le chef de l'état français! C'est la rupture entre "Chirac",(l'éternel admirateur "d'Houphouët Boigny", premier président de Côte d'ivoire), et l'opposant historique à ce dernier! Notons que le duel politique "Chirac-Gbagbo" fera parler encore de lui sur fond de conflictualité socio-politique ivoirienne dans les mois qui vont suivre!
( Yves T Bouazo)(le titre , surtirtre, le chapô, les découpages, les ajouts et la conclusion sont de la rédaction-SOURCES/les coulisses du conflit ivoirien-"Guy Labertit")