Procès Attentat de Grand Bassam: un militaire des forces spéciales fait des révélations
Par Linfo expression - Procès Attentat de Grand Bassam. Un militaire des forces spéciales fait des révélations.
Démarré le 30 novembre 2022, le procès de l’attentat de Grand Bassam ayant fait 19 morts en 2016, s’est poursuivi le mercredi 7 décembre 2022 avec l’audition durant six d’horloge de deux accusés qui ont eu contact avec Kounta Dalla le cerveau de l’attentat et la déposition de quatre témoins.
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Parmi les témoignages, celui d’un militaire aux initiales de K.S, qui fait partie des forces spéciales intervenus le 13 mars 2016.
A l’entame de sa déposition, le témoin a dit ne pas reconnaître les personnes qui ont été tuées. Toutefois Il se dit en partie victime de l’attentat parce que les forces spéciales ont perdu des hommes pendant l’assaut. Mis à part cela, il a été lui même blessé pendant l’operation.
A l’époque des faits, il commandait l’unité de contre terroriste et d’otage et l’ordre était venu d’Abidjan pour intervenu sur le terrain. Lui et ses soldats sont sortis du camp d’Adiaké où ils étaient positionnés 15 min après l’alerte, autour de midi.
Arrivés sur le terrain, plusieurs unités s’y trouvaient déjà dont des gendarmes et autres.
S’agissant du théâtre des opérations. Il a révélé que c’était au niveau de l’hôtel la paillote.
» Quand nous sommes arrivés. Nous étions 24. Il y a 12 qui sont partis à l’étoile du sud. Et moi à la tête de 12 personnes, nous sommes partis vers la nouvelle paillote. Avant d’arriver à la nouvelle paillote, j’ai fait parti 4 éléments côté plage. C’est ceux qui sont sortis côté plage qui ont pris Contact avec les terroristes en premier. Dès qu’il y a eu contact, ils se sont repliés au niveau de l’hôtel la paillote. Au moment où nous sortions c’est là que immédiatement nous avons abattu le premier. Mais le deuxième, il a pris une descente côté plage. C’est là que nous avons commencé à avoir des blessés. Nous avons d’abord évacué les blessés avant d’essayer de l’abattre. Il se mettait à l’abri. Il était sur-entrainer. Dans les échanges avec les agresseurs. Pour le deuxième terroristes, ça pris une trentaine de minutes. Dans l’ensemble pour les deux, le combat a duré moins d’une heure « , a t il témoigné.
Toujours selon lui, les combats entre les forces spéciales et les terroristes ont duré une heure. Et deux djihadistes ont été abattus.
A la question du juge de savoir s’il confirme un troisième terroriste tué, comme le rapport l’enquête, KS a soutenu qu’il avait appris la mort de la 3e victime par voie de presse.
« Dans les échanges de coups de feu, on a eu trois morts du côté des forces spéciales et deux blessés. Je faisais partie des blessés. Côtés
terroristes, deux ont été abattus. « , a t il soutenu.
K.S a précisé de même que les terroristes avaient la peau noire. Ils avaient des pantalons. Ils étaient dotés d’armes AK47, une chasuble de chargeurs. Ils tiraient des rafales.
Au cours de ce procès, le procureur et le juge ont invité les avocats de défense à poser des questions qui ne viole pas les secrets défense.
Le procès se poursuit ce jeudi 08 décembre 2022 après midi.
Fulbert Yao