Présidentielle ivoirienne : Un second tour en apparence calme avec un taux de participation inferieur aux 83% du premier tour
Le lundi 29 novembre 2010 par IvoireBusiness - Le deuxième tour de l’élection présidentielle ivoirienne entre Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara s’est tenu dimanche dans un calme relatif
Le lundi 29 novembre 2010 par IvoireBusiness - Le deuxième tour de l’élection présidentielle ivoirienne entre Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara s’est tenu dimanche dans un calme relatif
après une semaine sanglante émaillée de violences. En effet la veille, au moins trois personnes qui protestaient contre l’instauration du couvre-feu par le Président Gbagbo, ont trouvé la mort à Abobo-gare, une banlieue populaire d’Abidjan.
Ce sont au total 5,7 millions de personnes qui ont pris part au vote des 7H00 (locales et GMT) sur toute l’étendue du territoire national et au niveau des ivoiriens de la diaspora (Afrique, Europe et Usa). Lors du premier tour qui s’était déroulé dans de très bonnes conditions le 31 octobre dernier, aucun des 14 candidats n’avait pu avoir la majorité absolue. Laurent Gbagbo, le Président sortant avait obtenu 38% des voix pendant que l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara réunissait 32% des suffrages.
Les deux candidats ont multiplié les appels au calme ces derniers jours s’engageant même publiquement reconnaître le verdict des urnes, à l’issue de ce deuxième tour dont le taux de participation ne devrait pas égaler les exceptionnels 83% du premier tour.
Prise à la surprise générale, l’instauration du couvre-feu par le Président sortant Laurent Gbagbo est vivement contestée par le Premier ministre Alassane Ouattara. Ce dernier a déclaré dimanche matin sur RFI que cette mesure avait été levée. Ce qu’a aussitôt démenti le camp présidentiel (Lmp).
C’est dans ce contexte de pomme discorde qu’est intervenu la visite samedi du médiateur, le Président fraichement réélu du Burkina Faso, Blaise Compaoré. Malgré de longues discussions avec les deux candidats, le couvre-feu est pour l’instant toujours maintenu. Mais il a fait l’objet d’aménagements par le Président sortant Laurent Gbagbo.
Catherine Balineau