Présidentielle ivoirienne: Compaoré appelle à relever les derniers "défis"
Le 22 septembre 2010 par AFP OUAGADOUGOU - Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne,
a appelé mardi à relever les derniers "défis", en matière d`organisation et de sécurité, avant le scrutin présidentiel du 31 octobre en Côte d`Ivoire.
Il s`exprimait à l`ouverture à Ouagadougou d`une réunion avec le président ivoirien Laurent Gbagbo, le Premier ministre Guillaume Soro et les opposants Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara.
Le 22 septembre 2010 par AFP OUAGADOUGOU - Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne,
a appelé mardi à relever les derniers "défis", en matière d`organisation et de sécurité, avant le scrutin présidentiel du 31 octobre en Côte d`Ivoire.
Il s`exprimait à l`ouverture à Ouagadougou d`une réunion avec le président ivoirien Laurent Gbagbo, le Premier ministre Guillaume Soro et les opposants Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara.
Le chef de l`Etat burkinabè a longuement salué les "progrès notables" enregistrés dans l`organisation du scrutin, sans cesse repoussé depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, notamment l`adoption récente de la liste électorale définitive.
"Les motifs de satisfaction ne doivent pas nous faire perdre de vue les défis qui restent à relever en termes organisationnel et sécuritaire avant le scrutin présidentiel du 31 octobre", a-t-il toutefois prévenu.
"J`invite tous les acteurs ivoiriens ainsi que les partenaires techniques et financiers à s`investir davantage dans le franchissement des ultimes étapes de la sortie de crise", a-t-il lancé.
A son arrivée lundi soir à Ouagadougou, le président Gbagbo avait expliqué que cette réunion avait pour but de dire "merci" au médiateur pour "nous avoir accompagnés durant tous ces temps difficiles".
"Nous sommes vraiment dans la dernière ligne droite", a-t-il assuré, jugeant que "les débats politiques sont derrière nous" et que ne restent plus que "des problèmes techniques, pratiques" en voie de résolution.
L`élection est destinée à clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en un sud loyaliste et un nord tenu par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) de Guillaume Soro.