Politique: Les élections crisogènes en Côte-d’Ivoire, Par Nestor Koffi
Par Ivoirebusiness - Politique. Les élections crisogènes en Côte-d’Ivoire, Par Nestor Koffi.
Alors que les élections devraient être un jeu démocratique donc ouvert et apaisée, en Côte-d’Ivoire, le manque de transparence conduit à chaque joug électoral, au chaos donc plonge chaque fois, notre pays dans la désolation.
Pourtant =, c’est un constat qui est su et donc qu’on peut prévenir pour nous éviter les crises inutiles aux dégâts collatéraux dévastateurs, surtout en vies humaines. Ne dit-on pas que le peuple souverain est le détenteur réel du pouvoir d’état qu’il confie à qui il veut pour conduire sa destinée ?
Comment doit-on éviter des crises lors des élections ?
Une des solutions irréfragables, consiste au respect strict des lois qui régissent nos institutions pour les consolider.
Il faut que ces enjeux soient démocratiques pour éviter les crises inutiles.
Cela suppose tout simplement d’une volonté politique affirmée dans la rigueur qui fait force de loi.
Le respect de la loi fondamentale est la meilleure façon de régler cette problématique crisogène.
Pendant que sous d’autres tropiques, les rendez-vous électoraux , sont un moment de dérouler les différents programmes voire projets de société pour que le peuple souverain fasse son choix, en Côte-d’Ivoire, les tenants du pouvoir dans leur désir et volonté de se maintenir ou même s’accrocher à tout prix, conduit souvent au conflit avant, pendant et après les élections.
Ils serait temps que, les acteurs politiques s’arment de courage pour trouver la voie du dialogue que nous a inculqué et légué par le père fondateur pour épargner les vies humaines et les autres dégâts collatéraux . Il faut finir d’endeuiller la nation à cause des élections.
Si on tirait les leçons du passé. Pourtant certains pays comme le Rwanda qui a perdu environ 1,2 millions d’habitants dans la guerre fratricide, a pu faire sa résilience et a rétabli la confiance. L’Allemagne aussi est l’un des exemples.
Quand on sait que les articles 55 et 183 ne permettent pas à un Ivoirien de briguer plus de deux mandats, donc pas de troisième mandat, aucun motif ne peut déroger à cette disposition qui est gravée dans notre constitution.
Celui qui s’obstine alors qu’il a prêté serment solennellement devant le peuple souverain Ivoirien de lui retirer sa confiance en cas de non respect de son serment, tombe implicitement sous la rigueur de la loi, et le peuple souverain Ivoirien doit lui retirer sa confiance et le traduire devant les tribunaux compétents.
Ce n’est pas de la rigolade.
Il en est de même pour l’article 22 de notre constitution qui dit que : Nulle ne peut contraindre un Ivoirien à l’exil.
Que constatons nous? Les Ivoiriens sont en exils par milliers en toute impunité.
Jusqu’à quand ces violations vont nous éloigner de la démocratie et de l’état de droit qui sont les maillons forts des institutions politiques pour le mieux vivre ensemble et pour le développement harmonieux.
Nos dirigeants ont-ils conscience de l’abus qu’ils exercent pour se maintenir au pouvoir au mépris du respect des règles démocratiques en sacrifiant sur l’autel au grand dam du peuple souverain Ivoirien ?
Comment en est-on arrivé là ? Ce pays qui avait pris son envol pour le développement dans les années 70 avant l’arrivée de certains nouveaux politiciens des années 90 pour voir le pays regressé à cause de la volonté de ceux qui veulent le rendre ingouvernable afin de prospérer dans le désordre.
Alors que le Président FHB nous disait qu’il préfère l’injustice au désordre, parce que le premier est réparable tandis que le second conduit au chaos .
Quand on est Houphouetiste, on n’a pas d’autre choix que de choisir la voie du dialogue pour aller à la paix gage de développement harmonieux et radieux.
Ce comportement désagréable et désastreux des prétendus enfants de FHB a fini par mettre notre pays à genoux.
Comment peut-on dire qu’on est enfant de FHB sans aimer le dialogue et la paix alors que FHB a fait de ces deux le Pilier de son action politique. La basilique Notre dame de la paix doit nous interpeller en toutes circonstances.
Ses fameuses citations :
Le dialogue : c’est l’arme des forts.
La paix : ce n’est pas un vain mot c’est un comportement.
Si nous sommes vraiment des disciples sincères de FHB asseyons-nous et méditons profondément pour que le Président FHB arrête d’avoir des cauchemars dans son repos éternel.
Moralité : La politique doit avoir un usage normé, contextualisé, pour respecter les institutions et les rendre fortes, au service du peuple souverain Ivoirien selon l’engagement du gage qu’on lui offre, de l’idéal du projet de société, plutôt que le déni qui désacralise l’idéal démocratique, source de conflit qui divise.
Fiers Ivoiriens la résilience est encore possible
Le comité de veille
NK