Ouest ivoirien : La situation sécuritaire et humanitaire préoccupante à l’ouest de la Côte d’Ivoire, selon Ocha
Abidjan, 13 juin à 15H 53mn (locales et GMT) par AIP - La situation sécuritaire et humanitaire est préoccupante à l’ouest de la Côte d’Ivoire, après de nouvelles attaques perpétrées par des hommes armés non-identifiés contre des civils dans la
Abidjan, 13 juin à 15H 53mn (locales et GMT) par AIP - La situation sécuritaire et humanitaire est préoccupante à l’ouest de la Côte d’Ivoire, après de nouvelles attaques perpétrées par des hommes armés non-identifiés contre des civils dans la
région de Taï et qui ont engendré de nouveaux déplacements de population, indique le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans un communiqué de presse publié mercredi.
Selon le coordonnateur humanitaire en Côte d’Ivoire, les attaques des villages de Tiero-Oula et Sieblo-Oula, à une quinzaine de km au sud de la ville de Taï, le long de la frontière avec le Libéria, dont le bilan demeure encore incertain, sont survenues quatre jours après des violences similaires ayant entraîné la mort d’au moins dix civils et de sept casques bleus.
"Ces derniers événement ont des conséquences graves sur les populations civiles et affectent sérieusement le travail des humanitaires sur le terrain, les empêchant d’accéder aux populations vulnérables", déplore Ndolamb Ngokwey.
Environ 5.000 personnes déplacées, dont une majorité de femmes et d’enfants, sont dans une situation précaire, préviennent les acteurs humanitaires qui lancent un appel aux autorités ivoiriennes à prendre des mesures nécessaires pour sécuriser et protéger les populations, avec le soutien de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).
Le climat de peur qui s’est installé dans la région, pousse les gens à quitter leur village de manière préventive, soulignent les humanitaires, tout en déplorant ces attaques répétées qui représentent non seulement une menace pour la protection de ces populations civiles, mais aggravent aussi les traumatismes déjà vécus lors de la crise postélectorale traversée il y a plus d’un an.
L’ouest de la Côte d’Ivoire est en proie à de fréquentes meurtrières d’assaillants issus, se sources officielles, du Libéria voisin, rappelle-t-on.
(AIP)