Nuit de terreur à Divo: Les bandits égorgent un vigile de la préfecture

Un couvre-feu de quatre jours a été instauré à Divo, à partir de ce vendredi 1er juillet 2022. Il dure de 20 heures à 6 heures. Toutes les polices de Divo sont mobilisées pour retrouver les auteurs d’un cambriolage qui a eu lieu dans les locaux de la préfecture de Divo. L’action des malfrats a occasionné la mort d’un vigile qui a été égorgé sans merci.

Le camp de la CRS est séparé de la préfecture par la même clôture. Tôt le matin de ce vendredi donc, les populations habitant les quartiers proches de la préfecture sont réveillées par de nombreux coups de feu. Les lève-tôt retournent rapidement dans les maisons, alors que ceux qui dorment encore s’enfoncent davantage dans leurs draps. La cadence des coups de feu et leur origine font savoir que des personnes sont poursuivies. Ils échangent des tirs avec les agents des Forces de l’ordre. Toujours ponctuée par des tirs, la course-poursuite part de la préfecture, passe par le quartier Libreville et part vers Konankro. Débuté à 4 heures, le rodéo a duré jusqu’à 6 heures environ.

Le matin, la terreur est générale au sein de la population. On s’interroge, on se demande si ce n‘est pas le retour des vieux démons de la guerre. Finalement, les informations recueillies font état de ce que les bandits ont été informés de ce que de fortes sommes d’argent sont stockées dans les locaux de la préfecture. Cet agent est destiné à la population comme une aide, du fait de la crise du COVID 19. « C’est cet argent qu’ils sont allés chercher », explique Gadji, un maçon.

Chaque jour en effet, de très nombreuses personnes convergent vers la préfecture. Si le commun de mortels pensent au retrait de la carte nationale d’identité, il n’en serait pas de même pour certains. La police a diligenté une enquête et le couvre-feu de quatre jours vise à permettre le contrôle de tous les mouvements de personnes.

On ne sait pas quelle somme a été emportée et même si les bandits ont pu atteindre leur objectif. Les jours à venir situeront.

Paul D Tayoro

(via Opera News)