Nouvel an 2012 : Les vœux de quelques leaders politiques

Publié le lundi 2 janvier 2012 | Le Nouveau Réveil - A l’entame, hier, de la nouvelle année 2012, nombre de leaders politiques se rejoignent sur la nécessité que le jeu politique ne conduise plus jamais à la

tragédie électorale de 2011. Et que chaque Ivoirien fasse sienne la volonté de rassemblement et de reconstruction du président Alassane Ouattara.

Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du Pdci : « Des vœux de paix, de santé et de réconciliation à tous »

«Je forme des vœux de paix, de santé et de réconciliation pour tous les Ivoiriens. Que chacun apporte sa pierre à la reconstruction et à la réconciliation».

Salif Ndiaye, secrétaire général de l’Udpci « Que les difficultés que le pays a connues soient oubliées »

«L’année nouvelle est l’aurore pour le jour qui se lève sur la Côte d’Ivoire. La lumière de ce jour devra nous apporter beaucoup de paix, de sérénité et d’amour. Nous voudrions que les difficultés que le pays a connues soient oubliées. Nous pensons également que la Côte d’Ivoire, qui reprend résolument sa place dans le concert des Nations, saura, comme par le passé, renouer avec tous les autres peuples. C’est avec foi que nous entrons dans l’année nouvelle que nous souhaitons pleine de bonheur pour tous les Ivoiriens. Très bonne et heureuse année au peuple de la Côte d’Ivoire !»

Kouablan François, secrétaire général du Pit : « Que les hommes politiques ne jouent plus avec le feu »

«La Côte d’Ivoire sort d’une crise sans précédent qui a traumatisé tout le peule ivoirien. Mon premier souhait est donc que l’année nouvelle nous permette d’oublier le souvenir douloureux qui n’honore pas ce pays, ni ses habitants. Que chacun de nous puisse s’armer d’espoir et surtout que l’on se mette à l’idée qu’un Etat ne peut se développer que par le rassemblement de ses concitoyens. Aujourd’hui, nous avons un chef d’Etat qui manifeste toute sa volonté, et qui veut que nous allions à la reconstruction et à la réconciliation vraie. Chacun doit y contribuer physiquement et intellectuellement à l’œuvre de développement de la Côte d’Ivoire. Que cette volonté du chef de l’Etat se traduise en acte chez tous les Ivoiriens pour une Côte d’Ivoire nouvelle. Que chacun sache qu’il y a un moment pour lutter et que tous les partis politiques visent un seul objectif qui est d’améliorer les conditions d’existence des populations. Qu’avec ce que nous avons connu, nous comprenions donc qu’on ne joue pas avec le feu en politique. Chacun doit comprendre que si l’opposition a le droit à la critique, cette critique doit être constructive et qu’elle doit contribuer au développement et à la réhabilitation du peuple. Au Pit, nous avons connu une année très difficile parce que les élections présidentielles d’abord et les législatives ensuite, ne nous ont pas souri. Je souhaite que les militants comprennent que l’essentiel, ce n’est pas de tomber, mais de savoir se relever. Qu’ils sachent que la lutte doit continuer. Il faut qu’ils se réarment pour continuer la lutte. Bonne et heureuse année aux Ivoiriens et à tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire pour un avenir plus radieux !»

Laurent Akoun, secrétaire général, porte-parole du Fpi : « Que le pouvoir ouvre immédiatement une discussion franche avec le Fpi »

Le Front populaire ivoirien invite le pouvoir à prendre les mesures courageuses et responsables suivantes pour l’année 2012: Ouvrir immédiatement une discussion franche avec le Fpi, dénuée de toute morgue et devant aboutir à la mise en place de conditions idoines de réalisation d’élections législatives, municipales … véritablement ouvertes, justes, démocratiques et surtout crédibles et dont les vainqueurs bénéficieront d’une véritable légitimité émanant de l’onction populaire ; Mettre un terme au climat et à l’environnement de terreur qui règnent dans les villes, villages et hameaux de la Côte d’Ivoire et qui exacerbent ainsi une insécurité rapprochée permanente ; Créer les conditions de fonctionnement d’un véritable Etat de droit avec la cessation des poursuites, arrestations et détentions arbitraires des membres de l’opposition Fpi/Cnrd victimes d’une justice des vainqueurs.»

Réactions recueillies par Benoit HILI