Michèle Alliot-Marie (ministre français des Affaires étrangères) : “Pas de raison d’être inquiet pour les expatriés français”

Le 02 novembre 2010 par le Nouveau Réveil - La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a affirmé mercredi qu'il n'y avait pas de raison d'être inquiet pour les

Michèle Alliot Marie, ministre français des Affaires Etrangères.

Le 02 novembre 2010 par le Nouveau Réveil - La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a affirmé mercredi qu'il n'y avait pas de raison d'être inquiet pour les

Français vivant en Côte d'Ivoire, "modèle de démocratie en Afrique", malgré la tension post-électorale qui y règne. "Pour l'instant, nous n'avons pas de raison majeure de nous inquiéter. Il n'y a pas de menace directe qui pèse sur eux", a-t-elle déclaré à la radio Europe 1 qui l'interrogeait sur la vive tension en Côte d'Ivoire dans l'attente de la proclamation des résultats de l'élection présidentielle de dimanche. Pour autant, "nous sommes en alerte et s'il y avait le moindre risque, nous sommes en état, par le biais de l'ambassade et aussi par le biais des forces françaises qui se trouvent à proximité dans le cadre de l'Onu, d'intervenir pour protéger les personnes", a ajouté Michèle Alliot-Marie. "J'espère que la Côte d'Ivoire, qui a toujours été un modèle de démocratie en Afrique, permettra de conserver, voire de relancer cette image avec un calme entourant les résultats qui seront proclamés", a-t-elle dit. "La démocratie, c'est de respecter la volonté du peuple", a-t-elle souligné, en refusant de s'exprimer sur les chances des candidats de gagner le scrutin. Mardi soir, des représentants au sein de la commission électorale du chef de l'Etat Laurent Gbagbo, candidat à sa succession, ont empêché physiquement l'annonce de résultats partiels du second tour de la présidentielle tenue dimanche et qui l'opposait à l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara. Six fois repoussée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, l'élection est censée clore une décennie de crises politico-militaires et la partition du pays depuis 2002 entre un sud loyaliste et un nord tenu par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).

AFP