Massacre de Solhan au Burkina Faso: le Parti Communiste Français exprime toute sa compassion et sa solidarité

Par Ivoirebusiness - Massacre de Solhan au Burkina Faso. Le Parti Communiste Français exprime toute sa compassion et sa solidarité.

Pour quadriller le territoire, l’armée burkinabée s’appuie sur des supplétifs qui ne reçoivent qu’une formation militaire de quatorze jours. Michèle Cattani/AFP.

Face à l'horreur de l'attaque ignoble et lâche du village de Solhan au Burkina Faso le Parti Communiste Français exprime toute sa compassion et sa solidarité.
Les criminels ont voulu s'en prendre à la résistance du peuple burkinabè.
Comme le dit l'Unir/Parti Sankariste un vrai sursaut patriotique et populaire est nécessaire pour contrer les terroristes.
Vous trouverez ci-dessous un article de l'Humanité.

https://www.humanite.fr/terrorisme-le-burkina-faso-subit-les-assauts-des...

Terrorisme. Le Burkina Faso subit les assauts des djihadistes

Gaël De Santis

Une centaine de personnes au moins ont été exécutées à Solhan, ville du Nord-Est. L’activité des islamistes entraîne de nombreux déplacements de population.

Plus d’une centaine de personnes ont été tuées dans deux attaques au nord du Burkina Faso, dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 juin. Selon un communiqué gouver¬nemental, les terroristes ont attaqué des « civils sans distinction d’âge » et « plusieurs habitations et le marché (de Solhan) ont été incendiés ». Un deuil national de 72 heures a été décrété et l’exécutif affirme que « les forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre pour neutraliser ces terroristes et ramener la quiétude au sein des populations ». Interrogé par l’AFP, un élu local fait état de 160 personnes inhumées samedi « dans trois fosses communes, par les populations locales (...), dont une vingtaine d’enfants  ». Des habitants auraient pris la route pour la ville voisine de Sebban ; trois d’entre eux seraient à ajouter à la liste des morts à la suite de l’explosion d’une mine.

Solhan, 30 000 habitants, a la parti¬cularité d’abriter des personnes de diverses parties du pays, attirées par l’or que l’on trouve dans le sous-sol.

Les attaques de cette fin de semaine sont les plus meurtrières depuis 2015. Le pays fait alors face à des violences de groupes djihadistes liés à al-Qaida et à l’organisation de « l’État islamique ». Vendredi, 14 autres personnes ont été tuées dans le village de ¬Tadaryat. Une quinzaine de personnes avaient également été assassinées dans un autre village, à la mi-mai.

Conséquence de l’intervention militaire occidentale
Dans un communiqué, l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (Unir/PS) « appelle le peuple à un vrai sursaut patriotique et lance par ailleurs un vibrant appel à la vigilance de la part de la population et à maintenir la collaboration avec les forces de défense et de sécurité afin de contrer partout les terroristes ».

Face à cette offensive, l’armée s’appuie pour quadriller le territoire sur des supplétifs, les Volontaires pour la défense de la patrie, qui reçoivent seulement une formation militaire de quatorze jours. C’est l’une de leurs bases qui a été la première à être prise pour cible, samedi, avant que les djiha¬distes ne s’en prennent aux civils.

Cette évolution sur le terrain burkinabé, notamment dans la zone dite des « trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, est la conséquence d’une évolution délétère dans toute la sous-région. Les groupes armés se sont disséminés dans ces pays, à la suite de l’intervention militaire occidentale en Libye, sous Nicolas Sarkozy en 2011.

Cette tension entraîne des migrations à l’intérieur des pays de la zone sahélienne.

HUMANITE