L`Union africaine appelle à "accepter le verdict des urnes"
Le 02 décembre 2010 par AFP - Le Conseil de paix et de sécurité de l`Union africaine a appelé au respect du "verdict des urnes" en Côte d`Ivoire, où des violences
sont redoutées à l`annonce prévue des résultats du second tour de la présidentielle du pays.
Dans un communiqué publié mercredi à Tripoli, le Conseil demandé "aux
parties ivoiriennes d`accepter le verdict des urnes et la volonté populaire
et, le cas échéant, de ne faire recours qu`aux mécanismes et processus prévus
par la loi pour le règlement de tout contentieux électoral".
Le 02 décembre 2010 par AFP - Le Conseil de paix et de sécurité de l`Union africaine a appelé au respect du "verdict des urnes" en Côte d`Ivoire, où des violences
sont redoutées à l`annonce prévue des résultats du second tour de la présidentielle du pays.
Dans un communiqué publié mercredi à Tripoli, le Conseil demandé "aux
parties ivoiriennes d`accepter le verdict des urnes et la volonté populaire
et, le cas échéant, de ne faire recours qu`aux mécanismes et processus prévus
par la loi pour le règlement de tout contentieux électoral".
Réuni mardi soir au niveau des chefs d`Etat et de gouvernement, à Tripoli,
le Conseil a vivement appelé la communauté internationale à soutenir
"pleinement les efforts de la Cédéao (Communauté économique des états
d`Afrique de l`Ouest) et de l`UA visant à assurer la conclusion réussie du
processus de paix et du processus électoral en Côte d`Ivoire".
Il s`est félicité néanmoins "du bon déroulement dans l`ensemble du 2ème
tour de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire, le 28 novembre 2010".
Mardi, des représentants au sein de la commission électorale du chef de
l`Etat Laurent Gbagbo, candidat à sa succession, ont empêché physiquement
l`annonce de résultats partiels du second tour de la présidentielle, qui a eu
lieu dimanche et l`opposait à l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara.
Six fois repoussée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, l`élection
est censée mettre fin à une décennie de crises politico-militaires et à la
partition du pays depuis 2002 entre un Sud loyaliste et un Nord tenu par
l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).