Libye: Mouammar Kadhafi «Mon ami Sarkozy est devenu fou»
Le 16 mars 2011 par Notre voie - «Mon ami» le président français Nicolas Sarkozy est «fou», estime le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi dans une interview qui devait être diffusée mardi soir par une télévision allemande.
Le 16 mars 2011 par Notre voie - «Mon ami» le président français Nicolas Sarkozy est «fou», estime le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi dans une interview qui devait être diffusée mardi soir par une télévision allemande.
«C’est mon ami, mais je crois qu’il est devenu fou. Il souffre d’une maladie psychique. C’est ce que dit son entourage. Ses collaborateurs disent qu’il souffre d’une maladie psychique», a déclaré M. Kadhafi dans une interview qui devait être diffusée par la chaîne allemande RTL.
Le leader libyen, contesté par une révolte populaire, n’a pas précisé si cette «maladie» était liée au «grave secret» dont l’agence officielle libyenne Jana a fait écho, affirmant que sa révélation entraînerait la chute du président français.
Paris est particulièrement critiqué depuis sa reconnaissance du Conseil national de transition libyen, qui réunit l’opposition au régime du colonel Mouammar Kadhafi, comme seul représentant légitime du peuple libyen.
Concernant les violences dans son pays, M. Kadhafi a affirmé que «ce petit événement» a fait «seulement 150 à 200 morts», pour moitié dans les rangs des forces de sécurité.
La rébellion «sera brisée et tout redeviendra normal», a-t-il ajouté lors de cette interview réalisée dans une tente sur la base militaire de Bab al-Azizia à Tripoli, selon RTL.
M. Kadhafi a également estimé injustifiées les critiques à son encontre aux Etats-Unis et en Europe. «Mais qu’est ce que j’ai fait pour les décevoir?» a-t-il demandé.
«Je n’ai pas de poste officiel et je ne peux donc pas être critiqué. Est-ce-qu’on critique le reine Elizabeth II d’Angleterre pour sa politique?».
Il a également affirmé qu’à l’avenir son pays ne ferait plus d’affaires avec les pays occidentaux qui «ont conspiré contre nous».
«Nous allons maintenant investir en Russie, en Inde, et en Chine», a-t-il déclaré.
«On peut oublier l’Occident», a-t-il ajouté, tout en affirmant faire une exception en ce qui concerne l’Allemagne qui a une attitude «sensée».
(Source AFP)