Lâché par Alcide Djédjé/Affi N’Guessan: « Je ne suis pas surpris… C’est son droit légitime »

Par Imatin.net - Lâché par Alcide Djédjé, Affi N’Guessan président d'une tendance du FPI réagit « Je ne suis pas surpris… C’est son droit légitime ».

Ivory Coast's president Alassane Ouattara (R), Ivory Coast's opposition leader Pascal Affi N'Guessan (C) Security and Interior Minister Ahmed Bakayoko (L) and former Foreign Minister Alcide Djedje (2nd-R) pose after a meeting on January 21, 2016.

Le Front Populaire Ivoirien (FPI) branche Affi N’Guessan vient de perdre un de ses poids lourds. Le diplomate Alcide Djédjé a décidé de créer son propre parti politique et intégré le Parti unifié du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). Cette défection n’a pas laissé indifférent le président du parti.

Pascal Affi N’Guessan a réagi au départ d’un de ses poids lourds, Alcide Djédjé. Il affirmé ne pas être surpris par cette décision avant d’ajouter que l’ex-Ambassadeur Ivoirien à l’ONU avait un droit légitime de créer son parti politique. Un tout nouveau parti politique qui rejoindra le parti unifié RHDP, selon le diplomate lui-même. Le président du Front populaire Ivoirien (FPI) s’est exprimé à ce sujet face à la presse ce vendredi 31 août à Abidjan.

« Je ne suis pas surpris. Je considère qu'on ne peut sortir d'une crise comme celle que nous avons connue, vouloir partir d'un nouveau pied, et penser qu'il n'y aura pas assainissement et enrichissement. Il y aura assainissement, dans la mesure où les gens qui ne sont plus en phase avec le parti seront laissés sur le bord de la route ou prendront leur destin en main. Il y aura enrichissement parce que des personnes qui n'étaient pas associées à l'action du parti découvriront un nouveau parti, avec une nouvelle vision, un nouveau style de management, se sentiront intéressées et viendront au FPI », a déclaré Affi N’Guessan.

« Nous sommes donc dans une phase d'assainissement et d'enrichissement, à tous les niveaux. Aussi bien au FPI, au PDCI, qu'au RDR. Il ne faut pas être étonné des allées et venues qui vont se faire pendant ces deux années qui nous séparent de la présidentielle de 2020. C'est son droit légitime d'appartenir à un parti puis de décider de créer son propre parti. Dans le contexte actuel, rien ne devrait nous surprendre. Nous sommes dans un contexte de recomposition du paysage politique. Certains quittent la gauche pour le centre ou la droite, d'autres quittent la droite pour la gauche. Il y a des rapprochements entre partis comme celui entre le Pdci-Rda et le Fpi. C'est le mouvement lié au contexte actuel après la grave crise que nous avons connue. Le paysage politique est en train de se recomposer », a-t-il ajouté.

Christ Boli