Journée nationale de la paix : Sam l'Africain appelle les autorités à "éviter de créer de nouvelles frustrations

Par Opéra news- Journée de la paix. Sam l'Africain appelle les autorités à "éviter de créer de nouvelles frustrations.

L'opportunité était trop belle pour ne pas être saisie. A la faveur de la journée nationale de la paix, Sam Jichi dit Sam l'Africain, président de la Nouvelle Alliance de la Côte d'Ivoire pour la Patrie (NACIP), a lancé un appel à ses concitoyens à faire de la notion de paix une réalité tangible et ressentie à chaque échelon de la société.

Dans une tribune postée sur sa page officielle Facebook, il rappelle: "La paix n'est pas un vain mot mais un comportement" disait le regretté président Félix Houphouët Boigny. Un comportement, oui pas un mot; UN COMPORTEMENT! Une manière d'agir, de parler de traiter les autres de travailler... LA PAIX EST UN COMPORTEMENT". Cependant, s'interroge-t-il, "peut-on vraiment dire que les Ivoiriens ont un comportement de paix? Sinon comment faire de la paix une réalité dans notre beau pays ?".

Selon lui, "L'injustice, l'inégalité, l'impunité, et même le manque sont des maux qui éloignent considérablement la paix du cœur des ivoiriens.

Pour véritablement faire de la paix un comportement dans notre quotidien, gouvernants et gouvernés, avons tous notre part de responsabilité. Le gouvernement, premier responsable, doit assainir la gestion de la chose publique, promouvoir et pratiquer l'égalité de chance, bannir l'impunité, poser des actions qui soulagent le quotidien de la population...Le but étant d'éviter de créer de nouvelles frustrations.

En effet, les souvenirs des tristes événements qu'à connu la Côte d'Ivoire sont encore gravés dans les mémoires. Et chaque injustice, chaque impunité, chaque geste ou acte déplacé, chaque inégalité...contribuent à remuer le couteau dans la plaie et par conséquent, à éloigner des cœurs la paix tant souhaitée et recherchée.

Les populations quant à elles doivent trouver dans leurs cœurs la force de se pardonner, se respecter, s'aimer et s'accepter. Nous devons accepter notre passé commun, en tirer les conséquences qui s'imposent à nous, et travailler à véritablement faire de la réconciliation nationale un réalité, une vérité".

"En effet", plaide-t-il, si "nous ne nous pardonnons pas sincèrement, nous allons continuer à nous accuser les uns les autres. Conséquence, au lieu de cultiver la paix autour de nous, nous allons plutôt engendrer la méfiance et le mépris, la haine, la rancoeur, la vengeance".

Raoul Mobio

(via Opera News )