JO Paris 2024 : «une honte»»... Le choix de JUL vivement critiqué
Par Ivoirebusiness- JO Paris 2024 «une honte»»... Le choix de JUL vivement critiqué.
L'emblématique chanteur marseillais Julien Mari, dit JUL, a porté la flamme olympique jusqu’à la vasque. Les paroles de ses chansons, violentes, vulgaires et sexistes, n’ont pas plu aux internautes.
La flamme olympique, à peine arrivée en terre française, a été portée par trois relayeurs : le nageur Florent Manaudou, puis l’athlète Nantenin Keita et enfin ... le rappeur JUL. Les rumeurs les plus folles couraient sur l’identité du dernier porteur. Certains imaginaient même Zinédine Zidane, le footballeur, encapuchonné et dévoilant son identité en dernière minute. Finalement, c’est bien l’emblématique chanteur marseillais Julien Mari, dit «le J». Il était vêtu de la tenue blanche comme celle de tous les relayeurs, mais portait une casquette blanche à l’envers. Visiblement ravi d’être présent pour cette cérémonie, il a ensuite allumé la vasque, qui a accueilli le feu.
Le rappeur a ensuite interprété son titre «la faille», après qu’une journaliste s’est égosillée, devant la foule réunie sur le Vieux-Port et Emmanuel Macron, le président de la République. Cependant, bien qu’il soit marseillais, son choix comme porteur n’a pas été au goût de tous. Rançon, certes, de la gloire. Les paroles de ses chansons ont été ciblées comme incarnant une culture violente et marginale des banlieues françaises.
D’abord sa valorisation de la drogue : «J'cache la beuh (surnom de la drogue, NDLR) avant la douane, en fumette Les yeux fermés, avant la douane Ils te fouillent, te mettent à poil Y a rien là, tu peux fouiller Le pochon est caché dans les cheveux», peut-on entendre dans son titre Avant la douane. «C'est donc ce comportement que la France glorifie et souhaite partager», grince un internaute. «Avec Jul pour allumer la flamme olympique, ils ont confirmé ce que l'on pressentait déjà, la nouvelle culture sera celle des cités. Comme pour l'école, un immense nivellement par le bas…», ajoute un autre.
Source: Le Figaro