Football: Kerimov, l'homme qui paye les stars du foot au Daghestan, dont Samuel Eto’o

Le 25 août 2011 par Lepoint.fr - Avec son petit club caucasien, le milliardaire russe compte défier les plus grandes équipes. Cela passe par un recrutement en or.

Kerimov. De lepoint.fr.

Le 25 août 2011 par Lepoint.fr - Avec son petit club caucasien, le milliardaire russe compte défier les plus grandes équipes. Cela passe par un recrutement en or.

La nouvelle agite les passionnés de football. Samuel Eto'o serait transféré de l'Inter Milan vers le Anji de Makhatchkala. Avec à la clé un salaire annuel record de 20 millions d'euros, sans parler des primes : 20 000 euros pour chaque but inscrit et 10 000 euros pour une passe décisive. Mais qui se cache derrière ce petit club caucasien prêt à s'offrir l'un des meilleurs footballeurs au monde ? Fondé en 1991, le club Anji (perle) a été récemment racheté par le milliardaire Suleyman Kerimov, 19e homme le plus riche du monde selon le classement Forbes, avec une fortune estimée à 7,8 milliards de dollars. L'homme, qui n'accorde jamais d'interview, est né à Derbent, au Daguestan. Cet oligarque âgé de 45 ans a fait fortune dans les années 1990, au sein du groupe pétrolier Nafta-Moskva, et contrôle aujourd'hui le marché de la potasse russe avec les compagnies Uralkaliy et Silvinit.
En janvier 2011, le président du Daguestan, Magomedsalam Magomedov, lui propose d'acheter le club de foot local. Une idée empruntée au chef de la Tchétchénie voisine, Ramzan Kadyrov, qui a fait du sport un véritable totem de la république jadis séparatiste. Pour le Daguestan, où les attentats se succèdent et le niveau de corruption est des plus élevés, tous les moyens sont bons pour redorer son image. Sénateur, oligarque d'origine Lezguienne, fan de foot et russe pro-mondialisation, Kerimov apparaît comme l'homme de la situation.
Légendes du foot
Kerimov accepte le défi de transformer Anji en une équipe de choc. Il promet donc au président du Daguestan de prendre en charge toutes les dépenses du club (de 30 à 50 millions d'euros par an) et d'investir 200 millions d'euros en infrastructures, avec la construction du nouveau stade par la compagnie suisse Botta Management Group. Sa première (...) Lire la suite sur LePoint.fr