FIF: BANCAL CONSENSUS, Par Ferro Bally

BANCAL CONSENSUS. Didier Drogba a timidement contesté le bruit sur la chaîne NCI, qui l'a reçu pour une intervention exclusive.

Mais la rumeur, qui s'est installée depuis l'ouverture de la campagne pour la présidence de la Fédération ivoirienne de football (Fif), en 2020, ne s'est pas tue avec toutes les péripéties sur le dossier des parrainages.

C'est devenu désormais un fait avec la publication d'un article de l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, de cette semaine. Les institutions du football internationales (Fifa) et africaines (Caf) sont en lobbying pour obtenir, à l'instar du choix du président de la Caf, le ralliement de Sory Diabaté et Yacine Idriss Diallo autour de la candidature de Didier Drogba. Sans coup férir.
Le silence assourdissant de la Team Drogba représente, pour moi, un aveu qui accrédite la thèse de manoeuvres souterraines pour parvenir à un bancal et contre-productif consensus. Et moi, qui supporte Dahizoko, je tombe des nues.

Donc, comme l'affirment ses détracteurs, Drogba, non seulement est "le choix de l'étranger", mais ne fait pas le poids face à ses adversaires, malgré son charisme et la ferveur populaire, qui ne votent pas!? Peut-être que oui, peut-être que non.

Mais moi, je continue de croire en l'étoile de Drogba. Et je souhaite que toute la marmaille actuelle autour des compromissions prenne fin afin qu'il affronte loyalement, dans les urnes le 23 avril 2022, Sory Diabaté et Idriss Diallo. Programme contre programme. Vécu contre vécu.
Il n'y aura qu'un seul vainqueur.

Ou il gagne cette élection à la régulière, ou il la perd dans l'honneur. Alors que Eto'O Fils a montré le bel exemple, en triomphant dans l'adversité pour prendre la tête de la Fecafoot, il n'y aura aucune fierté à désigner Drogba par arrangement pour diriger la Fif. Car à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

F. M. Bally