Exclusif/ François KENCY : « Nous allons rentrer avec le président Laurent Gbagbo, Blé Goudé, et les exilés… »
Par Ivoirebusiness - Exclusif/ François KENCY « Nous allons rentrer avec le président Laurent Gbagbo, Blé Goudé, et les exilés… ».
Il parle rarement à la presse. Quand il le fait, c’est avec conviction et engagements. Lui c’est François Kency. Il s’est ouvert à First Magazine. Dans cette interview, il dit sans faux fuyant ses vérités…
Que devient François Kèncy ?
(Rires) Je continue d’exercer mon métier d’artiste chanteur, auteur compositeur et producteur même en exile en Europe.
Sur le plan musical, tu travailles sur quels projets en ce moment ?
Je travaille en ce moment sur plusieurs projets mais là, je suis en pleine promotion de mon dernier maxi single FAAZ (Femme Africaine de A à Z) de quatre titres, un hommage à la femme Africaine, sortie depuis quelques mois. Je viens d’Italie pour une grande dédicace de FAAZ, je pars à Toulouse le 09 novembre, d’autres villes suivront avant mon Concert prévu pour 2020 à Paris.
Sur le plan sentimental, pourrait-on avoir les nouvelles de ton épouse Hanny Tchelley ?
Hanny, moi, et nos enfants allons bien par la grâce de Dieu, nous sommes en bonne santé.
Travaillez-vous toujours sur des projets communs ? Lesquels ?
Nous nous sommes toujours soutenus dans nos projets respectifs, que ce soit dans le cinéma pour elle et la musique pour moi. Plusieurs projets en vues, vous aurez l’occasion de les découvrir. Pour l’instant, moi je suis en pleine promotion de mon dernier maxi single FAAZ (femme Africaine de A à Z), inclus le titre ZOKOU pour dire STOP aux violences faites aux femmes. FAAZ est un hommage à la femme Africaine, et Dieu merci, ce maxi single plait, et fait son chemin.
Vous étiez un couple très engagé auprès de l’ex-président Laurent Gbagbo. Est-ce toujours le cas ?
Vous savez, nous sommes deux personnes avec des convictions, et le Président Laurent Gbagbo et nous, c’est une longue histoire. Et si vous constatez que nous sommes toujours en exile, c’est que notre engagement auprès du président Laurent Gbagbo n’a pas changé.
Vous avez pris beaucoup de coups pour avoir affiché votre engagement auprès du président Gbagbo. Raconte-nous quelques anecdotes.
Oui, oui, oui, nous avons pris beaucoup de coups comme vous le dites ! J’estime que quand on a des convictions, il faut les assumer. Le président Laurent Gbagbo et nous, c’est une histoire certaine, parce que nos relations sont vraies. Quand on apprécie ou que l’on aime une personne, on ne compte pas le nombre de fouets que l’on reçoit à cause d’elle.
Pour parler d’anecdotes, juste le fait d’être pourchassés à travers la ville d’Abidjan en avril 2011, simplement parce que j’ai voulu défendre les institutions de la république incarné par un homme en chanson avec le titre « Un bisou pour Gbagbo », puis chanté pour la réconciliation en Côte d’Ivoire « Dialoguons pour Gbagbo », des tournées pour la paix, réaliser des vidéos (capsules) « La paix, rien que la paix » pour apaiser lors de la crise en 2011, etc… nous avions frôlés la mort. Ça n’a pas empêché que l’on nous pour chasse à travers la ville d’Abidjan, ma petite famille et moi. Mais tout ça, c’est du passé. Chaque Ivoirien a vécu un traumatisme. Regardons nous dans les yeux, pardonnons-nous et allons-y à la réconciliation, car le pays, les Ivoiriens en ont besoin.
Comment vies tu ton exile ?
Sereinement, pas facile, mais Dieu ne nous abandonne pas lorsqu’on est dans la vérité.
Nous avons appris que quelque chose se prépare avec les artistes résistants en Exile, depuis la France ?
Oui tout à fait. Nous sortons d’une conférence de presse qui annonce un grand concert qui se tiendra le 30 novembre 2019, à Place de la République à Paris de 16h à 22h. LE CONCERT DE LA RECONCILIATION, LE RETOUR DE LAURENT GBAGBO-CHARLES BLE GOUDE ET DES EXILES EN CÔTE D’IVOIRE. Si tu aimes ton pays la Côte d’Ivoire, et que la réconciliation te préoccupe, viens à la place de la république à Paris. Artistes de tous bords, société civil, tous les partis politiques, associations, ONG, etc…soyons là pour la mère patrie
Serrais tu prêt à rentrer en Côte d’Ivoire ?
Mais bien sûre, je suis Ivoirien, et je n’ai qu’un seul pays. Ma mère, mes parents, amis, mon public, les Ivoiriens, l’ambiance Ivoirienne me manque. Mon souhait le plus hardent c’est de rentrer en Côte d’Ivoire avec les exilés, Charles Blé Goudé, les prisonniers politiques et notre Laurent Gbagbo qui favorisera cette réconciliation attendu par tous. Tôt où tard, nous rentrerons comme Messieurs Ouattara et Bédié sont rentrés un jour d’exil sous le régime du président Laurent Gbagbo.
François Kency quels sont tes rapports avec le ministre Bandaman Maurice qui a lancé un appel au retour de tous les artistes exilés.
Le Ministre Bandaman Maurice est un aîné. Je n’ai pas compris sa démarche, mais lui seul pourra vous l’expliquer. Il est venu à Paris pendant que nous étions à Bruxelles Hanny et moi. Il a demandé à nous rencontrer à son hôtel à Paris. Nous avons effectués le déplacement. Il nous a expliqué que le président Ouattara l’avait envoyé pour venir nous demander de rentrer en Côte d’Ivoire. Nous lui avons répondu que non seulement tout nous avait été pillé, volé par les FRCI en 2011, mais que nous ne pouvions pas rentrer sans le président Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé encore en prison, et les exilés. C’était je crois en 2014 ou 2015. Après une longue discussion, il a promis nous rappeler une fois à Abidjan, il ne l’a plus jamais fait. Mais je comprends, car les conditions le dépassait peut être. (Rires). Aujourd’hui, le temps qui est l’autre nom de Dieu nous donne raison. Nous allons rentrer avec le Président Laurent Gbagbo, Blé Goudé, et les exilés. Ce n’est qu’une question de temps, si non, Dieu a déjà tout réglé, géré, bouclé. (Rires).
Que dois t- on retenir de l’artiste que tu es ?
Ce sont les Ivoiriens qui peuvent répondre à cette question, mais je suis un artiste de conviction, qui aime son métier, et qui n’a jamais rien fait comme les autres, j’aime mon pays. Et j’aimerai dire merci à mes fans en Côte d’Ivoire, un peu partout à travers le monde qui sont restés fidèles à mon travail toutes ces années, qui me suivent et prient pour moi et ma famille. J’aimerais leur dire que grâce à Dieu, ils verront très bientôt les pierres rejetées (le président Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, les exilés, les prisonniers politiques), devenir les ‘’ principales ‘’ en Côte d’Ivoire pour une réconciliation définitive. Merci à First Magazine.
Ange T. Blaise