En tournée dans le Moyen Cavally : Voici le programme économique du Président Bédié aux populations
Le 08 octobre 2010 par le Mandat - Le Président Aimé Henri Konan Bédié, candidat du PDCI RDA à l’ élection présidentielle du 31
Octobre 2010 prochain séjourne dans la Région du Moyen Cavally. Durant ce périple qui prendra fin le 12 Octobre 2010, l’ex ministre de l`Economie et des Finances se prononcera certainement sur le projet économique qu’il compte proposer aux Ivoiriens.
Tout au long de sa carrière, le souci de servir son pays apparaît comme un sacerdoce pour le Président Aimé Henri Konan Bédié.
Le 08 octobre 2010 par le Mandat - Le Président Aimé Henri Konan Bédié, candidat du PDCI RDA à l’ élection présidentielle du 31
Octobre 2010 prochain séjourne dans la Région du Moyen Cavally. Durant ce périple qui prendra fin le 12 Octobre 2010, l’ex ministre de l`Economie et des Finances se prononcera certainement sur le projet économique qu’il compte proposer aux Ivoiriens.
Tout au long de sa carrière, le souci de servir son pays apparaît comme un sacerdoce pour le Président Aimé Henri Konan Bédié.
La gestion de la dévaluation et la politique de l’emploi
La gestion réussie de la dévaluation du Franc CFA en 1994 et la saine gestion des finances publiques a fait passer la Côte d’Ivoire d`un déficit budgétaire global de 12% du PIB en 1993 à 1,8% en 1998. Une performance qui a permis de réaliser une croissance économique soutenue avec une moyenne de 6 à 7% sur la période 1994-1998 et un taux d’investissement qui a doublé en 5 ans de 1994 à 1998. Une inflation maîtrisée après la dévaluation qui est passée de 32% en 1994 à 1,2% en 1998. Une balance commerciale nettement positive passée de 200 Milliards de FCFA en fin 1993 à plus de 800 Milliards en fin 1998. L’emploi avait baissé de 1% en 1993 et a connu une progression moyenne de 6 à 7% de 1994 à 1998. La lutte contre la pauvreté était visible. En témoigne l’amélioration des indices sociaux. Ainsi, le seuil de pauvreté était à 33% en 1998 alors qu`aujourd’hui, il est à plus de 47%. Pour l’emploi et la lutte contre la pauvreté, le Président Bédié a initié de nombreux programmes soutenus par des fonds sociaux qui ont atteint 46 Milliards pour plus de 11000 dossiers et qui étaient destinés à la promotion de l’initiative privée des jeunes. Aujourd’hui, désœuvrée, une grande partie de la population est sans repère.
Cependant, ce ne sont pas les initiatives qui manquent pour faciliter l’emploi et assurer un revenu suffisant aux Ivoiriens. A ce sujet, le candidat du PDCI compte relancer son ambitieux programme de politique des fonds sociaux. Une politique corrigée et adaptée aux conditions nouvelles pour encourager les initiatives privées. L’emploi et l’auto-emploi, créateurs d’un monde de justice et de sécurité pour ramener la confiance propice aux investissements. Pour lui, les infrastructures existent. Il faudra les réhabiliter et les développer tant au niveau des transports, des réceptifs hôteliers que des télécommunications et des NTIC. Parce que les exigences de la bonne gouvernance qu’il entend ériger en normes sociales commandent de gérer avec plus de rigueur, les ressources financières qui, du reste, sont modestes face aux besoins considérables de l’État.
Electrification rurale
Connexion au réseau électrique national de deux cents villages par an, tel a été le programme d’électrification rurale entrepris par le Président Bédié. Reposant sur un programme de renforcement de la capacité de production, de transport et de distribution de l`énergie, il a réalisé les Centrales Thermiques CIPREL et AZITO. Au total, le nombre de localités électrifiées par le PDCI-RDA est passé de 14 en 1960 à 1085 en 1994 et à 1577 en 1999. Ce qui représente une augmentation de 31% en 6 ans. L`hydraulique urbaine et villageoise ont mobilisé respectivement 20 et 3 milliards de FCFA. La réorganisation et la redynamisation de la Direction et Contrôle des Grands Travaux (DCGTX), rebaptisé Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD), est à mettre à l’actif du Sphinx de Daoukro. Parce qu’il faut avoir le courage de souligner que le BNETD est devenu depuis lors, un instrument important de conception, de contrôle et de réalisation des grands travaux tant publics que privés. Le Centre de Promotion des Investissements en Côte d`Ivoire (CEPICI), le Guichet unique destiné à accueillir et à faciliter les formalités des investisseurs dans l’ensemble du secteur économique et industriel est également une trouvaille du Président Bédié. En définitive, force est de reconnaître que l’ancien gouverneur du FMI a apporté la croissance et a démontré une volonté affichée de développement, de sécurité et de progrès pour tous en vue du bien-être et de la joie de vivre.
Relance de l’économie ivoirienne
L’agriculture, les mines et l’énergie, l`industrie, les NTIC, les transports et le bâtiment sont, entre autres, des secteurs sur lesquels ‘’le candidat le plus sérieux’’ compte s’appuyer pour la relance de l’économie ivoirienne. Mais la nécessité d’urgence, pour lui, c’est la clarification du rôle d’intermédiation du système financier (banques, institutions financières, assurances) dans la collecte de l’épargne et du financement de l’économie. En plus de ces atouts, il existe le Code des Investissements qui date de 1995, dont les modifications semblent nécessaires aujourd`hui pour l’adapter aux secteurs porteurs et créer un véritable engouement pour investir en Côte d`Ivoire. A ce niveau, pour le candidat du PDCI RDA, le code promu en 1995 par son gouvernement mérite, certes, d’être revisité à la lueur des événements et des évolutions de l`environnement international. Cependant, il pense que l’esprit et la vision qu’il renferme doivent demeurer. Toutefois, il lui imprimera « un élan nouveau et attractif à la mesure des contraintes de reconstruction et de redressement économiques et sociales et conformément à nos ambitions de développement ». Aussi, faut-il ajouter la richesse des ressources naturelles de la Côte d’Ivoire.
Conscient également que celles-ci, ne sont pas éternelles, il compte apporter des réformes afin d’inciter et pousser les entreprises des secteurs agricoles, énergétiques et miniers à s’inscrire dans le développement durable. Parce qu’il sait que le développement durable est une préoccupation de toute la communauté internationale. Dans ce cadre, toutes les réflexions et tous les projets devant aboutir à des mesures de préventions et d’anticipation lui tiennent à cœur. Cependant, il sait que le pays regorge d’instituts de recherche et de nombreux chercheurs réputés dans le domaine des énergies renouvelables, de la foresterie, de la biodiversité et dans celui de la recherche scientifique aujourd`hui délaissées. Une situation à laquelle il compte remédier avec le concours des différents partenaires, afin qu`ils reprennent la place qui leur revient au sein de la communauté scientifique mondiale en matière de recherches de développement durable.
J. César