DR SIMONE EHIVET GBAGBO déclare : «LES FEMMES SONT TRÈS INTÉRESSÉES PAR LA POLITIQUE»

Par Ivoirebusiness- DR SIMONE EHIVET GBAGBO déclare «LES FEMMES SONT TRÈS INTÉRESSÉES PAR LA POLITIQUE».

Dr Simone EHIVET GBAGBO, Présidente du MGC, a déclaré, le samedi 1er octobre 2022 dans la salle de conférences de l’hôtel Manathan Suites à la Riviera Attoban, que « les femmes ivoiriennes sont très intéressées par la politique ». S’exprimant au cours d’une conférence prononcée sur le thème : «L’engagement de la femme en politique : de la marche des femmes sur Grand-Bassam à nos jours». La présidente du MGC a fait un rappel des héroïnes africaines depuis l’antiquité jusqu’à nos jours.

Elle a donc cité « des reines comme Hatchepsout fille du pharaon Thoutmosis 1er, Néfertiti épouse du pharaon Akhenaton et surtout Cléopâtre épouse de deux empereurs romains qu’elle a adroitement manipulés. Dans la corne de l’Afrique, on peut évoquer les noms de Makéda Reine de Saba qui a régné sur un vaste territoire s’étendant de l’Ethiopie au Yémen actuels et des Candaces du royaume de Kush.

Ces femmes ont été très célèbres dans l’histoire, comme des exemples de souveraines qui ont marqué leurs peuples par leur clairvoyance, leur grande capacité d’anticipation sur les événements, leur perspicacité pénétrante et leur sagesse».
Cette conférence était tenue dans le cadre des activités du Réseau Professionnel Chrétien Influent (RPCI), une association chrétienne de tout bord, de toute compétence, et de tout talent qui a pour mission de former les Chrétiens afin d’en faire des hommes et femmes puissants spirituellement et financièrement.

La conférence entrait dans le cadre d’une activité dénommée l’ « aprèm-Politik».
Dr Simone Ehivet Gbagbo a aussi déclaré qu’en Afrique noire, entre le Moyen-âge soudanais et le XIXe siècle, de nombreuses femmes ont gouverné leur peuple d’une main ferme et avec une intelligence subtile, à des moments cruciaux de la vie de leur nation, et elles ont montré beaucoup plus que les hommes de leurs temps, que la gestion du pouvoir d’Etat n’est pas liée au sexe mais essentiellement au courage, au sens de l’histoire et au don de soi.

Pour étayer ses propos, elle a cité des personnalités telles que la Reine Yennenga, fondatrice du Royaume Moogo des Mossi, Anne Ngolo Mbandi NZingha de l’Angola, Dona Béatrice du Congo,Taytu Betu l’impératrice de l’Ethiopie, Ndaté Yalla Mbodj, Abla Pokou, Malan Aloua, la reine-mère du royaume du Sanwi et plusieurs autres. Selon la conférencière, toutes ces femmes qui étaient toutes, l’étoffe d’homme d’Etat avaient pour points communs : l’amour de leur peuple, le sens élevé du commandement là où les hommes reculaient, la volonté de vivre libres dans une nation libre, non esclaves.

Parlant de la Côte d’Ivoire, le Dr Simone EHIVET GBAGBO a cité ces dames qui, au prix de leur vie, ont tenu tête aux colons, afin de faire libérer leurs maris de la prison de Grand Bassam. Il s’agit entre autres de Mesdames Marie Séry Koré, Georgette Mockey, Veyra, Lamad Camara, Paraiso, Williams, Monique Betrou, Moussokoro Camara, Kouamé N'guessan, Nguessan Betinou, Namory Nankoura, Léonie Aba, Madeleine Brou Amoin, Marceline Sibo, Georgette Yacé, Odette Yacé, Marguerite Sacoum, Anne-Marie Raggi et ses sœurs, Denise Coffi Gadeau, Mami Gnamien et ses compagnes, Nnan Krah et ses sœurs etc. C’était en 1949.

A cet effet, la conférencière a soutenu que « les Femmes se sont toujours intéressées à la chose politique, s’y impliquent et participent à l’avancée de leur pays. Tel est le cas de Mesdames Simone Leroux, Anne Allangba, Angèle Gnonsoa, Kadio Morokro, Simone EHIVET GBAGBO, Jacqueline Lohouès-Oble, OHOUOCHI YAPI Clotilde, Claverie Akissi Boni, Martine Djibo, Geneviève Bro-Grébé, Henriette Dagri Diabaté, Kandia Kamissoko Camara, Nialé Kaba, Anne –Désirée Ouloto, Mariétou Koné, Mme Myss Belmonde et plusieurs autres.

Mais, poursuit-elle, la gente féminine n’est pas récompensée selon le degré de son implication. Il y a donc encore, selon elle, beaucoup à faire pour que les femmes soient promues à des postes de responsabilité, car le taux d'accession à ces postes est relativement bas.

La Présidente du MGC qui avait à ses côtés plusieurs autres cadres de son parti, a déclaré pour finir qu’un chrétien a aussi sa place en politique et qu’il faut que l’église s'implique de plus en plus en politique afin de faire freiner certaines dérives.

COMSEG