Départ de Gbagbo à Addis-Abeba - Les femmes du Bas-Sassandra s’opposent catégoriquement
Considérant que l’Union des femmes du Bas-Sassandra s’est déjà félicitée de la promptitude avec laquelle les chefs d’Etat de l’Union africaine, composant le panel, se sont saisis du dossier de la Côte
Considérant que l’Union des femmes du Bas-Sassandra s’est déjà félicitée de la promptitude avec laquelle les chefs d’Etat de l’Union africaine, composant le panel, se sont saisis du dossier de la Côte
d’Ivoire à Addis-Abeba, refusant ainsi, toute compromission avilissante, afin de démontrer au monde entier, qu’un problème africain ne peut et ne doit se régler que par les Africains, eux-mêmes;
• Considérant la grande confiance, que le panel a suscitée dans le peuple ivoirien, quant à l’issue de sa médiation dans cette crise ivoirienne;
• Considérant l’attachement de ces chefs d’Etat africains à la Constitution, loi fondamentale d’un Etat souverain;
Nous, femmes du Bas-Sassandra, déjà, profondément meurtries, par ces longues années de guerre depuis 2002,
• Constatons avec déception et regret, la recrudescence de la violence et l’effectivité de la guérilla urbaine dans notre pays, malgré la saisine du dossier ivoirien par le panel;
• Déplorons que le panel des chefs d’Etat, médiateur de la crise, reste sourd et muet, devant les actes de terrorisme et de barbarie sur les populations, actes pourtant dénoncés
• Déplorons l’indifférence du panel des chefs d’Etat, médiateur de la crise, devant l’implication partisane et réelle de l’Onu et des Forces Licorne aux côtés de la rébellion, qui endeuillent, chaque jour, davantage, les populations
• Déplorons-le manque de fermeté du panel, pour arrêter toute belligérance, par les mesures contraignantes dont il dispose, en attendant les conclusions définitives du règlement du conflit.
Par conséquent, nous femmes du Bas-Sassandra, instruites par les exemples de, David Dacko de la Centrafrique, Melchior N’Dadaye du Burundi, Salvatore Aquino des Philippines, Habyarimana du Rwanda,
Opposons un refus catégorique au départ de notre président, Sem Laurent Gbagbo, en Ethiopie et à tout éloignement hors de la Côte d’Ivoire.
Encourageons le panel à poursuivre ses activités de règlement du conflit ivoirien, en se déplaçant, à Abidjan, en Côte d’Ivoire où Sem Laurent Gbagbo, président de la République de Côte d’Ivoire et le premier ministre Alassane Dramane Ouattara résident.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire
Fait à Abidjan, le 6 mars 2011
Pour l’Ufbs,
La présidente, Kapet Elisabeth
NB : Les titres sont de la rédaction.