"DÉCRYPTAGES": "DU RATTRAPAGE ECONOMIQUE PAR LE PROFESSEUR AGRÉGÉ D'ECONOMIE "MAMADOU KOULIBALY"

Le 10 janvier 2013 par IVOIREBUSINESS - RATTRAPAGE ECONOMIQUE PAR LE PROFESSEUR MAMADOU KOULIBALY.

La communication politique du chef de l'état ivoirien "ALLASSANE OUATTRA" se trouve être davantage rattrapée par les analyses pertinentes de certaines exégèses universitaires dans un contexte ivoirien et africain, où éveil intellectuel rime avec idéologie politique! Le chef d'état ivoirien semble être pris au propre piège de ses contradictions en économie! En tant qu'économiste, il aurait dû se rendre à l'évidence que la croissance ne se décrète pas sur le plan macro-économique!
Ainsi, si il a pu rallier dans l'euphorie une certaine classe populaire passionnée et sans esprit critique , il vient sûrement d'être ramené à l'ordre par un éminent économiste, le plus jeune agrégé de sa génération! Dans son exposé, le professeur "MAMADOU COULIBALY" étale un argumentaire bien orienté et pertinent, étayé en cela par des éléments factuels et références économiques, dont l'enjeu est de battre en brèche une communication politique "allassaniste" aux relents de "Media training anglo-saxon" flatteur, sorte d'opium du peuple!
Au finish, que gagne le chef de l'état ivoirien en dénaturant les faits inhérents au paysage macro-économique ivoirien? La communication politique semble jouer son rôle d'opium auprès de la "doxa" ivoirienne! Et comme si cela ne suffisait pas, le discours récent de la directrice générale du "FMI" nous en dit long sur le chemin parsemé d'embûches, menant au statut de pays émergent en 2020...Il faudrait lire entre les lignes de l'allocution de "Christine Lagarde" pour se rendre à l'évidence que le projet ambitieux du gouvernement ivoirien semble quasiment un mirage, car faut-il encore que les critères soient remplis à l'horizon (2020)! c'est là où le bât blesse...
Pour ce qui nous concerne, revenons à l'analyse du professeur d'économie "MAMADOU COULIBALY" qui écrit ceci:("Il est donc important que la société civile et les populations ivoiriennes restent en éveil et demandent des comptes aux dirigeants du pays de manière à ne pas sombrer dans l'attente béate d'un renouveau qui ne repose sur rien. Il peut être certes stimulant d'écouter des pronostics optimistes, mais ils ne doivent pas endormir l'esprit critique et la vigilance citoyenne. L'émergence ne se décrète pas politiquement, elle se construit économiquement. Il n'y a pas de miracle en économie...Il peut certes être réconfortant de s'entendre répéter la même litanie optimiste dans tous les discours du président de la république et de ses ministres, mais la gestion des affaires publiques demande de la rigueur, de la transparence, et du respect à l'égard du peuple. Il est malhonnête de construire un discours politique sur du vide dans l'unique dessein de se maintenir au pouvoir. Comme l'écrit ( "ALBERT CAMUS"):(Au fond des prisons, le rêve est sans limite, la réalité ne freine rien. L'intelligence dans les chaînes prend en lucidité ce qu'elle gagne en fureur.(l'homme révolté).Tentons de ne pas pourrir au fond de nos propres geôles)!
Au vu de cette analyse pertinente et objective du professeur d'économie "MAMADOU COULIBALY", qui semble s'abreuver à la source d'une éthique régalienne novatrice, la question que nous sommes tentés de poser aux actuels tenants du pouvoir ivoirien est la suivante: Pourquoi mentir au peuple ivoirien et donner un tableau reluisant de la situation économique ivoirienne pendant que bon nombre d'ivoiriens continuent de tirer le diable par la queue?
La communication politique fascinante et trompeuse du gouvernement ivoirien actuel semble être amorale, voire immorale, car en politique politicienne, ce sont surtout les résultats et l'intégrité qui prévalent! Dans cette dynamique, le gouvernement "ADO" est à l'épreuve des faits, ce qui ne
semble pas militer en sa faveur avec la paupérisation croissante en Côte D'ivoire...Ne perdons aussi pas de vue que dans les arcanes de la politique, le facteur temps devient ipso facto l'ennemi de l'homme politique, car il court , file et ne s'arrête pas avant que vous ayez réalisé quelque chose pour votre pays...
"ADO" et son gouvernement seront jugés à l'aune de leur gestion de la Côte d'Ivoire EN (2015)!
Mais avant cette année fatidique, nous souhaiterions un débat d'idées entre le professeur "MAMADOU COULIBALY" et le chef de l'état ou à défaut un de ses ministres, sur le concept sensible du statut de pays émergent, pour ne pas tuer le "mag politique" en Côte D'ivoire, et consolider davantage les valeurs démocratiques: Ils pourront ainsi mettre en musique leurs accords.
A bon entendeur, salut!

(YVES T BOUAZO)