Coup de tonnerre : A peine installé au perchoir, Adama Bictogo exige le départ de certains Députés

Par Linfodrome.com - Assemblée Nationale. Adama Bictogo avec fermeté exige le départ des députés titulaires.

Adama Bictogo, président par intérim de l'Assemblée nationale.

Des élus violent la loi qu’ils sont sensés protéger. Malgré leurs incompatibilités avec la fonction du député, certains titulaires jusque-là continuent de siéger. Prévenus, le président par intérim de l’assemblée Nationale Adama Bictogo avec la plus grande fermeté exige leurs départs pour faire place à leurs suppléants. Une action soutenue par le Conseil des Suppléants Députés de Côte d’Ivoire (CSD-Ci).

Le Directeur exécutif du RHPD, par ailleurs Président Intérimaire de l’Assemblée Nationale, depuis le 1er février, n’est pas sourd à la sollicitation des Suppléants Députés et attend appliquer la loi sur l’incompatibilité des députés siégeant avec fermeté. De quoi a réjoui, le Conseil des Suppléants des Députés qui dans un communiqué l’a fait savoir.
Des députés malgré leur incompatibilité siégeaient

« Le Conseil des Suppléants Députés de Côte d'Ivoire - CSD-Ci se réjouit de l'entrée en possession des droits de siéger des Élus à la suppléance de Député. En effet, jusqu'au 1er Février 2022, des Titulaires exerçaient la fonction de Député malgré leur fonction d'origine incompatible » a constaté le porte-parole du CSD-CI Baudouin Yapo.

Devenu Président par intérim, l'Honorable Adama Bictogo a été plus que ferme

« Grâce à l'approche de notre Conseil, le Président Amadou Soumahoro avait déjà invité les concernés à respecter la loi. Si certains se sont exécutés, il en restait d'autres qui nous faisaient lanterner ».
Adama Bictogo met la pression

Sur instruction du chef de l’Etat, le Directeur exécutif du RHDP met la pression sur les titulaires afin de libérer le tabouret. « Devenu Président par intérim, l'Honorable Adama Bictogo a été plus que ferme »

Son implication a permis aux suppléants d’obtenir 11 sièges. « Aujourd'hui, nous recueillons 11 Suppléants qui vont porter l'écharpe parlementaire, assurant la pleine fonction de Député à l'Assemblée nationale, comme il se doit » s’est réjoui le porte-parole.

« Notre prochaine action vise la révision de la loi sur la suppléance de 2004 afin d'obvier aux insuffisances constatées. Il s'agira d'introduire une proposition de loi qui sera portée par un collège de Suppléants (qui siègent). » a déclaré Baudouin Yapo, Secrétaire Général et Porte-parole du Conseil.

Carlos DOGBA

NB: Le titre est de la rédaction.