Côte d'Ivoire: L'heure des retrouvailles a sonné, Par Nestor Koffi

Par Ivoirebusiness/ Débats et Opinions - Côte d'Ivoire, l'heure des retrouvailles a sonné, Par Nestor Koffi.

Nestor Koffi, président du comité de veille du Pdci-Rda.

L’heure des retrouvailles de tous les fiers Ivoiriens a sonné pour que la paix revienne, si nous voulons donner une chance à la réconciliation nationale en Côte-d’Ivoire.

Sur le théâtre de la politique en Côte-d’Ivoire,tout bouge sauf qu’en réalité, rien ne bouge en fin de compte.

En effet, de l’alliance du front républicain des années 90, via le RHDP groupement des années 2010, à ce qui se profile en ce moment des années 2020, les ivoiriens perdent leur latin.

Toutes les combinaisons des partis politiques dans les différentes alliances n’ont pas encore permis aux acteurs politiques ivoiriens d’espérer trouver la stabilité politique depuis le coup d’état du 24 décembre 1999 à nos jours.

À chaque étape des différentes alliances, les ivoiriens ont eu de l’espoir, même un peu trop, et ensuite cela finit par la déception, et pour cause, l’ivoirien reste sur sa faim. Les Ivoiriens attendent toujours la fumée blanche.

Cette situation délétère malgré certaines bonnes volontés, sonne comme une symphonie inachevée.

On est tenté de se demander, malgré les rencontres au sommet entre les acteurs majeurs, dont celles les plus marquantes ces derniers temps, de Daoukro, sous la trompette mythique de la fanfare de ladite ville, entre le sphinx de Daoukro et le Woody de Mama, à celle du palais du bord de la perle de la lagune Ebrié, entre le Woody et le locataire du palais, le chef de l’état, les Ivoiriens sont impatients de connaître l’issue à donner pour la paix, se fait toujours attendre, le peuple souverain Ivoirien continue de retenir son souffle.

L’ivoirien peut-il rêver d’une réconciliation à l’issue de tout cela?

C’est l’histoire qui nous le dira.

Car la question au regard de ce qui se passe, l’on se demande si nos grands acteurs politiques ont vraiment la volonté politique et l’envie réelle d’aller à la réconciliation, ou, sont-ils encore dans les calculs de positionnement pour le leadership, ce qui complique un peu plus et fait durer le suspens ?

Il est bien vrai que la vocation de tout pouvoir politique, est de prendre ou conquérir le pouvoir d’état dans les urnes et l’exercer.

Mais lorsqu’on est dans une voie sans issue et que le pays nous appelle, quel comportement doit-on avoir quand ta patrie t’appelle ?

Là est la véritable violente question.

Aujourd’hui, tout le monde sait que le problème auquel les dirigeants africains sont confrontés, c’est le non respect de la loi fondamentale pour rendre les institutions fortes au demeurant, un état de droit et la démocratie, les deux facteurs cardinaux et essentiels pour le mieux vivre-ensemble dans la cohésion nationale, la concorde et la paix durable, le gage de stabilité pour un développement harmonieux et radieux.

Aussi, pourquoi sachant bien le mal qui ronge cette démocratie, de l’or pour incarner le net-ultra en politique de notre époque.

Curieusement aujourd’hui, c’est l’opposition qui est dans une dynamique de dialogue national inclusif pour la réconciliation et la paix.

En principe, c’est l’occasion rêver pour les tenants du pouvoir de sauter sur cette opportunité pour sauver la paix qui est mise en mal dans nos incompréhensions.

Pourtant, on ne demande pas de miracle, on désire seulement que la volonté politique des braves, et le tour est joué pour le bonheur de tous.
C’est pourquoi, le chef de l’état, détenteur du pouvoir d’état, doit user sans ménager aucun effort, pour prendre un décret d’amnistie générale, qui fait partie de ses prérogatives régaliennes, comme ultime solution pour régler le problème de la paix définitivement en Côte-d’Ivoire.

La paix, ce n’est pas un vain mot, mais c’est un comportement que chacun de nous doit avoir, comme sa part d’héritage intangible, léguée par le père fondateur FHB, en érigeant la paix comme la troisième religion de notre belle Côte d’Ivoire.

Nous nous sommes donnés librement des lois pour régir notre gouvernance, on doit les les respecter, les appliquer avec beaucoup de rigueur, de responsabilité assurée et assumée.
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L’heure n’est plus de poursuivre les citoyens qui n’acceptent pas la pensée unique, c’est le fondement même de la démocratie.
Une chose est de crier au monde la démocratie, une autre est de la respecter.
On ne doit obliger personne, à adhérer à un parti.
Chacun selon sa conviction doit faire son choix.
Les postes de la fonction publique doivent êtres occupés selon le mérite dont le seul critère est la compétence.

C’est ce que les dirigeants du pouvoir d’état doivent appliquer.

Cela évitera les conflits inutiles.
Tous ces postes doivent faire l’objet d’appel d’offres, dans une compétition équitable.

Ce sont des solutions qui peuvent nous éviter les conflits inutiles.
Bien au contraire ça va booster le développement durable et harmonieux.

Cela veut dire que tu peux travailler dans une équipe en tant que technocrate patriote si tu as la compétence adéquate et nécessaire, sans forcément que ce soit ton parti au pouvoir, mais dans le cadre patriotique.

Nous sommes dans une dynamique où l’ensemble des lignes doivent bouger dans le même sens pour trouver le chemin de l’équilibre stable de la paix.

C’est pourquoi, le comité de veille salue toutes ces initiatives de rencontres hautement politiques, qui doivent être encouragées par le peuple souverain Ivoirien et les habitants de la Côte-d’Ivoire. Pour son aboutissement plus personne dans cette configuration ne doit être exclue pour donner une vraie chance à la paix durable pour bâtir ensemble la patrie de la vraie fraternité, promise à l’humanité. Notre hymne national nous y engage.

Vive la Côte-d’Ivoire réconciliée unie et apaisée pour le bonheur de chacun et le progrès pour tous.

Le comité de veille
NK