Côte d'Ivoire: Le trafic perturbé à Yopougon suite à une grève des chauffeurs de transport en commun
Par AIP - Le trafic perturbé à Yopougon suite à une grève des chauffeurs de transport en commun.
La circulation est perturbée dans la commune de Yopougon, lundi 22 novembre 2021, suite à un mot d’ordre d’une grève de 72 heures lancé par les chauffeurs de transport en commun, a constaté l’Agence ivoirienne de presse (AIP).
Le responsable des chauffeurs de Yopougon Gesco, Lassiné Koné, a indiqué que cette perturbation est due au fait que les chauffeurs de gbakas (minicars), de taxis communaux et de tricycles observent un arrêt de travail de 72 heures depuis 5H.
« Nous souffrons, nous souffrons. Car en plus de la carte de stationnement qui vaut plus de 90.000 francs CFA, les papillons de 22.500 francs qui reviennent aux chauffeurs, c’est encore les papillons de la mairie qui coûtent de 5.000 à 50.000 francs CFA sur le dos des chauffeurs. Nous disons 'non' à cet acharnement contre tous les chauffeurs des transports en commun de Yopougon », a déclaré Lassiné koné, interrogé par l’AIP.
Cette situation a pour conséquence l’augmentation des tarifs par les taxis-compteurs en service dans la commune de Yopougon et le manque de gbakas, de taxis communaux ainsi que de tricycles. Et ce, au grand désarroi des populations. Des élèves ont été contraints de s’absenter des cours ou de marcher sur de longues distances pour rallier leurs établissements scolaires.
Des chauffeurs de gbakas et de taxis communaux de Yopougon avaient observé en janvier 2020, un arrêt de travail pour protester contre le conseil municipal qui a institué de nouvelles contraventions.
Cet arrêté portant règlement de police en matière d’usage des voies routières, fixe les montants des contraventions sur les mauvaises conduites automobiles, en vertu des dispositions du décret 2016-864 du 3 novembre 2016, fixant les amendes de 10.000 à 360.000 francs assorties de peine de prison de dix jours à deux mois sur les contraventions de troisième classe (article 256 du décret 2016-864).
(AIP)
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