Côte d’Ivoire : « Le pouvoir d’Abidjan veut exclure EDS du jeu électoral »

Par IvoireBusiness - Côte d’Ivoire « Le pouvoir d’Abidjan veut exclure EDS du jeu électoral ».

La présidente de la Commission Nationales des Droits de l'Homme de Côte d'Ivoire (CNDHCI), a rendu visite au président de EDS ce jeudi 27 septembre 2018 à son siège provisoire.

"LE POUVOIR D'ABIDJAN VEUT EXCLURE EDS DU JEU ÉLECTORAL"

La présidente de la Commission Nationales des Droits de l'Homme de Côte d'Ivoire (CNDHCI), a rendu visite au président de EDS ce jeudi 27 septembre 2018 à son siège provisoire.

Madame Namizata SANGARE a dit qu'elle était là dans le cadre de ses activités de recherche effrénée des préoccupations des Ivoiriens en matière des droits de l'homme et de libertés individuelles.

Aussi à sa question de savoir quelles pouvaient être l’attitude de la plateforme politique EDS à la veille des échéances électorales à venir, le professeur Georges Armand OUEGNIN a souhaité purement et simplement le report des élections locales du 13 octobre 2018 afin de permettre la participation de tous et garantir des résultats justes, crédibles, et transparentes.

"Nous contestons l'organe électoral Ivoirien qu'est la CEI, nous souhaitons des élections dans un contexte consensuel, nous disons que l'arrêt de confirmation du 28 septembre 2017 de la cour africaine des droits de l'homme et des peuples doit être respecté par l'État de Côte d'Ivoire qui continue de violer le droit des citoyens à désigner leurs représentants.

Enfin, nous n'appelons pas à un boycott, mais c'est plutôt le pouvoir qui s'obstine à nous exclure des élections pour des messes « basses », a renchéri le président de EDS qui a pris l'image de l'arrestation du président des jeunes de EDS au lendemain du meeting d'Anono et la répression de la marche du 22 mars 2018 pour illustrer la précarité de la liberté d'expression et de manifester en Côte d'Ivoire.

Prenant par la suite la parole, le secrétaire exécutif de la CNDHCI, monsieur HOKOU LEGRE, qui accompagnait sa présidente avec messieurs GANIYOU LATIF et DIARRASSOUBA ALASSANE, a voulu s'enquérir de la situation des 800 amnistiés. Ce à quoi le président de EDS a répondu en disant que dans la mesure où l'amnistie vise les faits et non les individus, il est inadmissible qu'elle ne concerne pas aussi les militaires.

Le président de EDS était accompagné de ses vice-présidents SAMUEL HARDING, TEMANIN GEORGES, PAUL ARNAUD BOHUI, et KONE MEBRA.

Sercom EDS