Côte d’Ivoire : La Première messe des trois grands leaders au sommet est-elle en train de créer la confiance entre eux?, Par Nestor Koffi

A en croire les unes des quotidiens du bord de la lagune Ebrié, une deuxième dans ce sens est prévue le 7 Août le jour de l’indépendance de notre chère Côte-d’Ivoire dans la capitale politique sur la terre natale du Père fondateur, pour sceller symboliquement la paix des braves en Côte-d’Ivoire.

Comme on le disait dans nos précédents articles que la paix des braves entre ces trois leaders va implicitement impacter positivement la paix en Côte-d’Ivoire, sachant bien que chacun des trois à ses suiveurs inconditionnels qui, sur le plan sociologique représente 95 % de la population.

Cela sans aucun doute va mettre entre parenthèse définitivement la violence qui émaille de nos élections et instaurer la démocratie ou un climat de confiance que l’on attend en Côte-d’Ivoire.

Messieurs les présidents, la Côte-d’Ivoire et son peuple ne vous demandent pas de miracle, mais désirent et demandent de poser l’acte de la paix des braves, pour bâtir ensemble et de manière inclusive, la patrie de la vraie fraternité qui caractérise notre nation selon son hymne national.

Messieurs les Présidents, votre volonté politique de vous revoir régulièrement après la rencontre du 14 juillet, est un gage voire le levain de la décrispation selon votre déclaration conjointe lue par le Benjamin.
La Côte-d’Ivoire sort de l’otage dû à vos anciennes positions tranchées et radicales.

Vous emprunter dès lors le bon sens de l’histoire de la paix si chère au Père fondateur FHB.

Vous avez compris que votre peuple ne demande que l’entente cordiale entre vous trois pour que ça rejaillisse sur eux positivement, dans la cohésion et la concorde.

C’est ce que l’histoire de notre pays retiendra de vous.

Dans une période où le terrorisme a infesté toute l’Afrique de l’Ouest, la cohésion en notre sein, est un impératif plus que nécessaire pour sécuriser ensemble notre pays.

C’est pourquoi, une amnistie générale est vivement souhaitée, lors du discours à la nation du 6 Août à la veille donc de cette deuxième rencontre au sommet, pour dire ensemble la messe de la paix .

Nous vous encourageons fortement à nous donner cette paix des braves, fraternellement dans une ambiance bon enfant, pour que nous mettons une croix définitivement sur la page sombre de notre histoire, et d’espérer un lendemain meilleur.

L’audace d’oser mettra tout le monde d’accord sur nos désaccords et à l’abri où on ne va plus se regarder entre Ivoiriens en chiens de faïence.

Mais nous ferons dans l’espérance de la fraternité retrouvée et dans le vrai bonheur qu’on aurait jamais dû perdre, en criant ensemble plus jamais ça.

La Côte-d’Ivoire attend beaucoup de vous.
Ayez cette volonté politique d’installer la démocratie avec ses règles de jeux.

Car la démocratie se nourrit de succès et de pertes, cela ne doit pas faire tomber le ciel sur l’opposition.

C’est un simple jeu qui suit ses règles.

C’est pas on gagne ou on gagne qui est synonyme de dictature.

Mais c’est on gagne ou on perd cela s’appelle démocratie.

Ayons le courage de gagner ou de perdre, il n’ya pas de honte à cela lorsqu’on a choisi d’être sur la scène politique.

C’est pas tout les jours qui est dimanche. Accepter de gagner en démocratie c’est aussi, accepter de perdre c’est cette devise qui doit régir notre démocratie.
La perte ne doit être une fatalité, mais une grandeur d’esprit démocratique.

Il y’a des jours avec et des jours sans , dans la vie de tous les jours.

En démocratie , rien n’est figé , tout est dynamique.

Ce chemin du dialogue lors de ces rencontres autour d’une table , comme nous l’a inculqué le Père fondateur FHB , doit être mis en en pratique pour le progrès de tous et le bonheur de chacun.

Chers présidents , vous avez parfaitement compris qu’il y’a un temps pour la guerre , et un temps pour la paix.

C’est le temps de la paix qui a sonné après plus de trois décennies de tourmente fratricide avec des dégâts collatéraux, si vous décidez de prendre vos responsabilités pour rompre définitivement avec la violence , on ne peut pas vous acclamer.

Allons donc tous à la paix des braves pour la Côte-d’Ivoire.

Bravo à vous pour cette initiative qui plonge le cœur des Ivoiriens dans une joie immense.

On saura compter sur vous pour appliquer les solutions idoines , synonymes de la paix définitive et durable.

C’est que du bonheur lorsque le pays devient démocratique.
Alors messieurs les Présidents, aucun sacrifice n’est trop grand pour la paix , gage de la stabilité et maillon fort pour un développement harmonieux et radieux.

S’il y’a des incompréhensions pour des raisons de positionnement et de leadership des trois camps protagonistes, votre sens élevé du devoir de dirigeants et d’homme d’état vous obligent de vous dépasser et de vous entendre , dans l’intérêt suprême de votre peuple et de votre pays .

Nous savons que chacun de vous aime son pays à sa manière, mais , cela ne confère à ‘aucun de vous , de mettre notre pays en guerre après des élections, pour assouvir vos ambitions.

La démocratie doit toujours primer.

Il y’a un proverbe BAOULE qui dit: << si l’on donne des conseils au renard, il faut en donner autant à la poule>> c’est à dire Que le peuple doit être éduqué et s’approprier de la démocratie sans accepter la dictature d’où qu’elle vienne.

Si nous suivons un leader qui est en dérive autoritaire et dictatorial, il faut stopper en le quittant pour servir la démocratie.

Chers Présidents, le peuple vous regarde et attend de vous les actes qui sauvent , et non qui tuent comme ce que nous avons connus depuis plus de trois décennies.
Et comme , il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Si vous nous donner la paix, la vraie paix, pour progresser ensemble et non pour nous aliéner par des guerres, oui , le peuple reconnaissant, écrira sur le fronton du panthéon Côte-d’Ivoire vos noms en lettres d’or indélébiles pour notre histoire.
Allons donc tous ensemble définitivement à la paix des braves pour une Côte-d’Ivoire réconciliée et apaisée.

Comité de veille
NK