Côte d’Ivoire - Sale temps pour Soro Guillaume: Convoqué par la justice française, il se cache derrière l’absence d’Alassane Ouattara
Par EventNews TV - Côte d’Ivoire - Sale temps pour Soro Guillaume. Convoqué par la justice française, il se cache derrière l’absence d’Alassane Ouattara.
Soro Guillaume, le président de l'Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire est en ce moment dans de sales draps. Alors qu’il essaie par ses réseaux de contrer la justice Burkinabé (qui le guette pour sa supposée implication dans le coup d’État de Diendéré) et que ses officines tentent vaille que vaille de le blanchir (aux yeux du monde) de cette affaire d’écoute téléphonique, la justice française vient de lui adresser une nouvelle convocation à comparaître.
Dans la suite de la plainte déposée le lundi 25 juin 2012 par Michel Gbagbo via son avocate (Me Habiba Touré) pour "enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants" contre Guillaume Soro et neuf anciens "com zones", le président de l'Assemblée nationale Soro Guillaume vient d’être à nouveau convoqué par la justice française.
La juge d’instruction du Tribunal de grande instance de Paris, Sabine Kheris, attendait en effet l’ex rebelle (Premier ministre au moment des souffrances du plaignant) le 21 octobre 2015. Mais son avocat, Me Jean-Paul Benoit, avait adressé une demande de report de sa comparution, prétextant le rôle très important que devait jouer son client dans la campagne présidentielle de son mentor Alassane Ouattara. Le scrutin était prévu le 25 octobre 2015.
Maintenant que les élections ont pris fin en Côte d’Ivoire, la doyenne des juges d’instruction du Tribunal de grande instance de Paris a adressé une nouvelle convocation à Guillaume Soro. Et selon plusieurs sources judiciaires, l’ancien secrétaire général des Forces nouvelles (ex-rébellion) doit être entendu le mardi 24 novembre prochain..
Mais aux dernières nouvelles, Guillaume Soro, toujours par le biais de son avocat, demande un nouveau report de cette audience où il doit comparaître en qualité de témoin assisté. La raison qu’il avance cette fois, « c’est l’absence du président Ouattara du pays ». Le président de la République dont il est le dauphin constitutionnel étant en tournée internationale jusqu'à la mi-décembre.
Michel avait été arrêté en même temps que son père Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, à la suite de la crise postélectorale de 2010. Il avait par la suite été incarcéré à la prison civile de Bouna sous la surveillance militaire de Ouattara Morou, ancien chef de guerre sous la rébellion.
Mis en liberté provisoire le 5 août 2013, et après 2 mois de procès, Michel Gbagbo a été condamné pour "trouble à l’ordre public et coalition de fonctionnaires". le 20 mars 2015, à 5 ans de prison et 5 ans de privation de ses droits civiques
À la barre, il s’était défendu en ces mots : « Je ne me reconnais pas dans les faits qui me sont reprochés. Le ministre d'État, ministre de la Justice m’a dit au Golf que, instruction a été donnée pour m’arrêter. Et c’est plus tard qu’il révèle sur Onuci-Fm, que c’est parce que je suis le fils de Gbagbo que je fus arrêté. J’étais en ce moment en prison à Bouna... Blé Goudé Charles, je le connais personnellement. Mais, je n’avais pas de réunion politique avec la galaxie patriotique. Je n’étais ni membre de la présidence, ni de la primature encore moins du secrétariat exécutif du Fpi. Je ne m’intéressais pas à la politique ».
Né le 24 septembre 1969 à Lyon (en France) Michel Gbagbo est est un écrivain et universitaire franco-ivoirien. Sa mère, la française Jacqueline Chamois vit en ce moment dans le centre de la France.
Blaise BONSIE
EventNews.TV