Côte d’Ivoire: Michel Gbagbo, Gilbert-Marie Aké N’Gbo, Danielle Boni Claverie, Christine Adjobi, Alcide Djédjé, Désiré Dallo, probablement libérés cette semaine
Le 02 novembre 2011 par IVOIREBUSINESS - La sagesse est-elle en train d’habiter Alassane Ouattara? Il est trop tôt pour le dire. Toujours est-il que selon une
Le 02 novembre 2011 par IVOIREBUSINESS - La sagesse est-elle en train d’habiter Alassane Ouattara? Il est trop tôt pour le dire. Toujours est-il que selon une
source diplomatique, il compte libérer cette semaine Michel Gbagbo et les ministres du Président Gbagbo transférés le 09 juillet dernier à Boundiali.
En effet, l’information dévoilée par un diplomate d’une puissance étrangère à Abidjan, si elle est confirmée, marquera à coup sûr l’amorce d’un dégel politique entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo.
L’information a déjà été confirmée par un haut magistrat ivoirien qui a affirmé que tout était mis en œuvre pour leur libération cette semaine.
Les bénéficiaires seraient: Michel Gbagbo, fils du Président Gbagbo,
Gilbert-Marie Aké N’Gbo, ex-Premier ministre, Danielle Boni Claverie, ex-ministre de la Famille de la Femme et de l’Enfant, Christine Adjobi, ex-ministre de la Santé et de la Lutte contre le sida, MM. Ettien Amoakon, ex-ministre des Postes des Télécommunications et des Nouvelles technologies de l’information, Désiré Dallo, ex-ministre de l’Économie et des Finances, Alcide Djédjé, ex-ministre des Affaires étrangères, Raphael Dogbo, ex-secrétaire d’État des personnes handicapés, Joseph Kata Kété, député et ex-ministre de la Recherche scientifique, George Armand Ouégnin, ex-secrétaire d’État chargé de l’Assurance mutuelle universelle (AMU).
Le FPI, on se rappelle, a toujours posé comme condition pour sa participation aux législatives, la libération de Laurent Gbagbo et de tous les ministres et pro-Gbagbo emprisonnés pour des raisons politiques.
Alassane Ouattara a récemment déclaré depuis Paris à propos du FPI: « Je ferai tout ce que je peux faire personnellement afin qu’ils participent à ces législatives ».
Dans cette même veine, il a annoncé qu‘il avait signé un décret pour accroitre le nombre de vice-présidents de la Commission électorale indépendance (CEI) afin de garantir le retour du FPI au sein de cette institution.
Ces gestes d’apaisements en faveur du parti de Laurent Gbagbo seront-ils suffisants pour qu’il participe aux prochaines législatives, qui doivent en principe se tenir le 11 décembre prochain?
Rien n’est moins sûr.
Déjà, Miaka Ouretto, président par intérim du FPI, déclarait hier qu‘"Aucun dossier de candidature" des partis pro-Gbagbo "n`avait encore été déposé".
Il a précisé que "Le dialogue est ouvert et nous espérons que la discussion va se poursuivre" avec le gouvernement du président Alassane Ouattara.
Patrice Lecomte