CÔTE D’IVOIRE: LES CONSÉQUENCES DE LA DÉRIVATION ET DU RATTRAPAGE, Par Sylvain de Bogou

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - CÔTE D’IVOIRE. LES CONSÉQUENCES DE LA DÉRIVATION ET DU RATTRAPAGE.

Alassane Dramane Ouattara, le chef-rebelle et président dérivé.

Avec Alassane Dramane Ouattara, tout sauf le positif est possible en Côte d’Ivoire. Celui que ses adeptes appellent ADO est l’un, sinon l’homme le plus controversé et le plus contesté parmi ceux que lui-même pense avoir comme collègues (les sous-préfets français d’Afrique maladroitement appelés présidents). Le seul Voltaïque non-intègre, a un très profond problème psychique. Il veut absolument se faire accepter par les Ivoiriens comme leur chef. Ainsi, avec une inouïe brutalité accompagnée surtout d’un stoïcisme horrible devant le sang des Ivoiriens qu’il verse chaque jour, tout est usagé par le Voltaïque de Sindou pour s’imposer. Le fusil est utilisé quotidiennement. L’emprisonnement et le musèlement de la presse de l’opposition sont devenus des moyens normaux pour lui dans sa conquête de l’amour des Ivoiriens. Comme un autre moyen de soumission qui expose la névrose d’ADO est que la presque totalité des nouvelles réalisations et mêmes certaines qu’il a trouvées en place portent son nom ou ceux de ses proches. Ce qui empire la situation ici est que ADO, très atteint mentalement, ne se rend pas compte que celui qui vient demain au pouvoir, avec la volonté Populaire, enlèvera cet indigne nom (ADO) sur les rues, les monuments et les écoles de la Côte d’Ivoire.

Hier, ADO est arrivé au devant de la République ivoirienne par infraction. Il est un tueur sans lois et sans coeur. Il n’est pas différent d’Hitler, de Mussolini et de Franco. Depuis octobre 2015, ADO est maintenu au trône par dérivation avec la complicité de Hamed Bakayo et de son frère en crime de la Cour Constitutionnelle. La conséquence de la dérivation est un grave précédent qui désormais pourrait être utilisé par certaines personnes (pourquoi pas leurs descendants aussi?) qui ont servi jadis en Côte d’Ivoire pour venir réclamer leur part du gâteau. La dérivation, parmi tant d’autres faits, ridiculise la Constitution Ivoirienne et le pays entier. Ailleurs, précisément aux Etats Unis d’Amérique, Henry Alfred Kissinger, juriste mondialement reconnu et ancien ministre des affaires étrangères pendant plusieurs années sous Nixon et Ford, a été écarté de la course des primaires au sein du parti conservateur pour avoir vu le jour en Allemagne. Le général Collins Powell, ministre des affaires étrangères sous Bush fils, a subi le même sort que Henry. Dans ces cas, la dérivation n’a pas été appliquée et pourtant les EUA*, avec leur arrogance habituelle, donnent des leçons de démocratie aux pays petits pays. Ils sont restés muets devant le brutal sevrage de la Constitution Ivoirienne.
Quant au rattrapage ethnique qui est le pilier central de la politique du fils de Sindou, elle montre que la Côte d’Ivoire a une seule ethnie intelligente, celle qu’on appelle souvent le Dioula. Ce sont les ressortissants de ce groupe qui assurent la direction de toutes les entreprises d’Etat; ils sont admis aux concours en grand nombre (ENA au moins 98%), les examens de fin d’année, etc. Cette pratique qui donne l’impression que la Côte d’Ivoire est un état mono-ethnique ou musulman, met les Ivoiriens dos à dos. Malheureusement, les bénéficiaires de cette politique d’apartheid ethnique semblent ne pas avoir ni des yeux pour voir, ni des oreilles pour entendre. Ils ne se soucient pas de ce qui pourrait advenir, ils se croient tous “indéboulonnables” comme leur chef Alassane Dramane Ouattara, le fils indigne de Sindou, en Haute Volta. La communauté dite “internationale” criera-t-elle demain “haro sur le baudet”? Nous croyons que non. Car, ce vampire composé de l’ONU et des nations qui ont créé celle-ci, a été suffisamment informé des fosses communes dans lesquelles des Ivoiriens ont été jetés. Il a été informé suffisamment de la terreur devenue moyen de gouverner avec Alassane Dramane Ouattara. Il a été suffisamment averti des viols, des éventrements des femmes enceintes, des exécutions sommaires, des renvois, des spoliations et des goulags utilisés par Alassane Dramane Ouattara contre tous les opposants crédibles. Que celui qui veut entendre et voir le fasse pendant qu’il y a encore une petite chance de se racheter.

Une contribution de Sylvain De Bogou