Côte d’Ivoire : L’enlèvement de Yao Paul-N’Dré, président du Conseil constitutionnel, en préparation pour l’investiture forcée d’Alassane Ouattara !
Le 17 mars 2011 par IvoireBusiness – La dernière décision du panel des Chefs d’Etat de l’Union africaine sur la crise postélectorale ivoirienne, le 10 mars dernier à Addis Abeba en Ethiopie, a enjoint
Le 17 mars 2011 par IvoireBusiness – La dernière décision du panel des Chefs d’Etat de l’Union africaine sur la crise postélectorale ivoirienne, le 10 mars dernier à Addis Abeba en Ethiopie, a enjoint
le Conseil constitutionnel ivoirien d’organiser dans les plus brefs délais, l’investiture d’Alassane Ouattara comme Président de la République.
Cette décision, comme on le sait, a été déclarée nulle et irrecevable par le camp du Président Laurent Gbagbo, car reprenant la rhétorique habituelle et ne tenant pas compte du fait que le dit Conseil a déjà investi un Président, en l’occurrence Laurent Gbagbo, et que sa décision n’était susceptible d’aucun recours.
Qu’à cela ne tienne, il se murmure déjà que la Communauté internationale, l’Onuci en tête, prépare actuellement l’enlèvement du président du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire, Yao Paul N’Dré, afin de le contraindre sous la menace d’organiser l’investiture d’ADO, tel que recommandé par l’UA, et au mépris de la Constitution du pays. Cette méthode avait été utilisée dans le cas de Youssouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante.
On se rappelle que le sieur Bakayoko avait été attiré dans un traquenard à l’hôtel du Golf par Alassane Ouattara, pour proclamer les résultats de l’élection présidentielle le donnant vainqueur, au mépris des règles de fonctionnement de la CEI.
Deux options sont à l’étude dans le cas de Yao Paul N’Dré.
La première, c’est un enlèvement pure et simple grâce à une opération commando dont la mission sera de ne pas revenir bredouille, c’est-à-dire de le capturer quoique cela puisse coûter.
La seconde est similaire à celle utilisée pour attirer Youssouf Bakayoko à l’hôtel du Golf. Yao Paul N’Dré sera attiré dans un endroit par des ambassadeurs étrangers ou par une mission internationale de haut niveau, type experts du panel de l’UA, et y être contraint d’investir Alassane Ouattara comme Président de la République.
Une fois ce dernier verrou levé, plus rien n’empêchera la Communauté internationale de procéder au génocide du peuple ivoirien afin d’installer Alassane Ouattara au pouvoir.
Un renforcement de la sécurité de Yao Paul N’Dré doit donc être de rigueur par des forces spéciales aguerries afin de faire échec à ce énième complot contre la Côte d’Ivoire.
Catherine Balineau