Burida : Maurice Bandaman dissout le Conseil d’administration

Publié le vendredi 3 fevrier 2012 | Le Nouveau Réveil - Suite à l’échec de l’assemblée générale extraordinaire tenue, samedi dernier, au palais de la Culture Bernard B. Dadié devant permettre aux artistes de s’approprier une reforme sur la gestion du Burida, le

Maurice Bandaman.

Publié le vendredi 3 fevrier 2012 | Le Nouveau Réveil - Suite à l’échec de l’assemblée générale extraordinaire tenue, samedi dernier, au palais de la Culture Bernard B. Dadié devant permettre aux artistes de s’approprier une reforme sur la gestion du Burida, le

ministre de la Culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandama, a mis fin au mandat des membres du Conseil d’administration du Bureau ivoirien des droits d’auteur (Burida). C’était hier, à l’issue d’une rencontre avec les membres dudit Conseil et les sociétaires à son cabinet au Plateau. Ainsi, un comité provisoire de gestion, de réforme et de restructuration du Burida sera-t-il installé, lundi prochain. Cette mesure a été prise, selon le ministre de la Culture et de la francophonie, suite à l’audit diligenté par son ministère, d’une part et de la mission d’évaluation du Burida par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) d’autre part, ayant révélé la thèse de la mauvaise gestion et de l’inadaptation des textes régissant la Maison orange. «Face à cette situation grave qui ne fait qu’accentuer la situation déjà chaotique du Burida, le ministre de la Culture et de la francophonie a jugé utile de prendre des mesures urgentes et nécessaires dans le but de sauver la maison commune à tous les artistes», a déclaré Calixte Angaman, directeur de la Promotion des arts et de la culture. Ce comité présidé par le doyen Léonard Groguhet comprend 17 membres issus des secteurs de l’art. Il aura pour missions : de faire le toilettage des textes juridiques régissant le Burida et sa mise en conformité avec la réglementation internationale, procéder à l’assainissement de la gestion administrative et financière du Burida, suivre la perception et la répartition des droits d’auteurs, établir des statuts et un règlement intérieur au sein de l’institution et rédiger une charte d’éthique et de déontologie des membres du Burida dans une durée de 6 à 12 mois au maximum. Toutefois, Irène Vieira, directeur intérimaire du Burida, conserve son poste. En conclusion, Maurice Kouakou Bandaman a rassuré les artistes de sa ferme volonté de faire du Burida l’institution qui leur permettra de vivre décemment de leur art en les appelant à la retenue, au consensus et à la sérénité.

Morgan Ekra