BERNARD DOZA:« Le but de ma révolution est la question de la terre ». ADO « Je vais régler le problème de terre. Nous devons inventer quelque chose de nouveau sur le droit de propriété »

Le 02 janvier 2012 par IvoireBusiness – Bernard Doza, journaliste-écrivain et homme politique de gauche, s’est une fois de plus ouvert aux colonnes d’IvoireBusiness pour prendre part au débat politique en

cours en Côte d’Ivoire.
Pour le nationaliste ivoirien qu’il est, la révolution coloniale est inévitable dans son pays. Il en donne d’ailleurs le mode d’emploi.

Qu’est-ce qu’une révolution anticoloniale?

Bernard Doza.

Le 02 janvier 2012 par IvoireBusiness – Bernard Doza, journaliste-écrivain et homme politique de gauche, s’est une fois de plus ouvert aux colonnes d’IvoireBusiness pour prendre part au débat politique en

cours en Côte d’Ivoire.
Pour le nationaliste ivoirien qu’il est, la révolution coloniale est inévitable dans son pays. Il en donne d’ailleurs le mode d’emploi.

Qu’est-ce qu’une révolution anticoloniale?

C’est la prochaine remise en cause concrète, par des nationalistes ivoiriens, d’un ordre propriétaire, établi depuis 1885, sur nôtre terre, dénommée : « Côte-d’Ivoire » en 1893, par un décret français.
La décision, pour la mutilation a été écrite (entre puissances européennes) à Berlin, pour organiser l’expropriation, de notre terre, qui a été mis sous scellée de 1897 à 1925, dans la violence, par le lobby colonial, pour assurer ses intérêts locaux, en posant les bases politique de la réservation des richesses du sous-sol ivoirien aux futures générations de la France.

La révolution anticoloniale qui se profile en Côte-d’Ivoire, c’est d’abord l’histoire de l’insurrection pour la conquête de la terre de son pays par un peuple spolié depuis un siècle, par le colonisateur français et ses sous-préfets en vue d’y établir, au nom du « peuple ivoirien », une nation libre, indépendante et démocratique.

L’histoire de la révolution dans le monde, à travers le combat des hommes pour la survie n’est pas un mythe où une prophétie. Car la révolution appartient à l’histoire, passée ou à venir.

En Europe, dès 1500, la monarchie anglaise pour ses intérêts, organisa la colonisation de l’Amérique du nord et de l’Australie.

Elle a pris possession de l’Amérique du nord dans la violence armée, en massacrant les Amérindiens, propriétaires des terres.
Et elle y a transféré massivement des populations européennes, en fait des colons, qui vont démanteler les poches de résistances que constituaient les guerriers Amérindiens.
Ces hommes et femmes ont été puisés dans la lie de la société anglaise: Laissés pour compte du système social, ils viennent en majorité de la classe moyenne des villes, et principalement de la paysannerie.
Ce sont aussi des délictueux condamnés pour des crimes d’horreur, sortis des prisons de la reine, ils ont été condamnés à l’exil.
D’autres qui embarquaient pour l’Amérique, sortaient des milieux ouvriers de Londres, et aussi des pauvres, qui viennent des colonies de l’Irlande.
Ils sont expédiés dans des contrées pour y reconstruire, une nouvelle histoire de leur vie. Une vie, qui s’était arrêtée, dans leur pays d’origine.

Au bout de trois générations de vie en Amérique du nord, les descendants des bannis et les derniers travailleurs migrants blancs, venus d’Europe, contestent la tutelle coloniale de l’Angleterre.
Ils considèrent désormais l’Amérique, comme leur pays, au détriment des autochtones Amérindiens, largement massacrés.
Les nouveaux « nationalistes américains », affirment que la reine d’Angleterre, a fait de « leur pays », une source de ravitaillement pour l’enrichissement et le rayonnement de la monarchie de Londres.
En 1776, « le nouveau peuple de la colonie anglaise des Amériques du nord » se soulève dans une révolution anticoloniale contre la tutelle du colonisateur anglais, pour reconquérir cette nouvelle terre sur laquelle il est né.

Pourquoi le « peuple américain » issue de l’immigration européenne vers l’Amérique du nord voulait-il le contrôle de la terre ?

C’est pour y établir son indépendance politique et économique, vis-à-vis du pays colonisateur : l’Angleterre.
Car c’est la terre qui est le fondement de l’indépendance d’un pays.

Comment cette révolution anticoloniale, s’est-elle accomplie ?
Par l’effusion de sang entre les « nouveaux autochtones » et les 60.000 soldats de l’armée coloniale, expédiés par Londres pour rétablir l’ordre dans sa colonie.
Harcelés dans les combats par les nationalistes, les 60.000 soldats anglais ont été vaincus et massacrés par les révolutionnaires… Alors Londres à été obligé d’accepter l’indépendance de sa colonie d’Amérique.

La révolution française, sur quoi est-elle fondée?

Sur la lutte des sans terre contre les propriétaires fonciers qui, après avoir racheté les terres des paysans pauvres, pratiquaient désormais le féodalisme au service de la monarchie des Capet.

Quel était le but essentiel de cette révolution?
C’est la question de la terre.

Comment les paysans sans terre, aidés par les révolutionnaires de Paris, ont-ils récupéré leur terre ?

Par l’effusion de sang entre les troupes du roi, envoyés pour rétablir l’ordre féodal dans les campagnes et les sans culottes.
Les féodaux et les paysans sans terre se haïssaient à cause des intérêts divergents. Il n’y a eu ni négociation, ni compromis.

Si la libération de la patrie devient une idée forte qui conduit à des révolutions dans plusieurs pays, c’est parce que dans ces pays, le combat pour l’acquisition de la terre était devenue « Une idée forte ».

En Côte-d’Ivoire, la question de la terre est devenue une question de survie nationale, pour les peuples autochtones composés de 60 ethnies locales.
Aujourd’hui, dans les campagnes depuis le 11 avril 2011, une nouvelle génération d’enfants, nés de l’immigration voltaïque, armée de fusils (FRCI), occupe illégalement la terre...
Et à ce propos, Alassane Ouattara, l’artisan de la nouvelle « Côte-d’Ivoire coloniale», affirme devant la presse à Paris : « Il faut avoir le courage de s’attaquer enfin au problème du foncier rural, ce que personne n’a fait jusqu’alors. Je vais le régler, d’autant que je dispose d’une majorité solide à l’assemblée. (…)Nous devons inventer quelque chose de nouveau sur le droit de propriété. »

De quel droit de propriété parle Alassane Ouattara sur la question foncière en Côte-d’Ivoire ?

Le problème du foncier rural, c’est deux conceptions opposées sur la question de la terre en Côte-d’Ivoire :
Première conception, des immigrés du travail agricole qui voudraient aujourd’hui la propriété terrienne, soit en l’échangeant avec leur force du travail utilisée et non rémunérée, où soit en l’achetant aux petits paysans appauvris. Et celle des ivoiriens, qui considère que la terre appartient de droit à l’autochtone, qui est né sur sa terre.

La question politique de la propriété foncière entre les autochtones et les immigrés africains du travail dans les plantations du Cacao-Café, puise sa source dans la déportation des ouvriers agricoles en Côte-d’Ivoire par le régime coloniale.

Tout commence de 1920 à 1949, lorsque la bourgeoise agraire coloniale, dans la recherche du travail impayé, construit le chemin de fer : Abidjan-Niger (en accord avec le Moro-Naba -le Roi des Mossi à Ouaga, qui percevait une dime sur chaque déporté-) organise le transfert de plus de deux millions de voltaïques en Côte-d’Ivoire, sans l’accord d’un peuple ivoirien non encore identifié.

Cette déportation des ouvriers agricoles pour l’entretien des grandes plantations de Cacao et de Café à été continuée de 1952 à 1975, au lendemain des événements franco-ivoirien de juin 1950 par deux syndicats patronaux de la bourgeoisie agraire européenne et ivoirienne :
Le syndicat agricole africain(SAA) de Félix Houphouët et le syndicat agricole blanc de Jean Rose, regroupés dans « Le (Syndicat Interprofessionnel de Main d’œuvre) », SiAMO.

Aujourd’hui, les petits enfants de ces ouvriers du travail se revendiquent désormais comme « nouveaux propriétaires terriens », par la force des armes (parce que n’ayant pas été payés dans les plantations).
Ils exigent la part de la force du travail de leurs ancêtres, et à défaut, veulent (à travers Alassane Ouattara) la Côte-d’Ivoire elle-même comme propriété nationale.
L’argument est officiel.
« C’est la force du travail voltaïque qui a fait de la Côte-d’Ivoire (première productrice mondiale du Cacao) une puissance économique sous-régionale ».
Blaise Compaoré (président actuel du Burkina Faso), le dit fort bien dans un livre qui a été écrit par le journaliste ivoirien Bamba Alex et actuellement en vente à Abidjan, dans toutes les librairies.

Que faut-il donc faire, en tant que nouvelle génération ivoirienne, qui ne se sent pas concerné par le passé et qui subit le présent à coups de canon, au nom du passé ?

Nôtre solution réside dans les états généraux de la nation qui auront lieu à Abidjan, au lendemain de la révolution.
Car si effectivement la force de travail des voltaïques (burkinabés) a contribué à faire décoller la Côte-d’Ivoire comme puissance économique de la sous-région, cela ne fait pas d’eux des propriétaires terrien dans nôtre pays.

Parce qu’il y avait des rétributions salariales à la base de leur travail quotidien, dans les plantations, dès 1946, à l’abolition la fin du travail forcé qui n’a profité qu’au régime colonial et à la bourgeoise agraire.
La divergence politique et sociale qui nous a conduits à la guerre aujourd’hui réside sur les méthodes et les moyens de la rétribution.
Si ces rétributions salariales n’ont pas été honorées dans les plantations pour certains, il sera question d’un dédommagement collectif pour ceux qui ont été lésés par des propriétaires indélicats.
Et nous reconstruirons une nouvelle Côte-d’Ivoire avec ceux qui voudront rester dans le respect scrupuleux de nos lois, face à ceux qui vont rejoindre leur pays, le Burkina Faso, une fois dédommagés.

C’est pourquoi j’ai été surpris d’entendre Mamadou Coulibaly, le président de « LIDER » (un parti politique de droite), affirmer sur le plateau de la télévision nationale que face au désarroi des paysans ivoiriens, il proposait en gros :
« Que les paysans ivoiriens fassent immatriculer leurs terres et avec les titres fonciers, l’état pourra leur offrir une « carte de propriétaire ».
Cette carte leur permettra d’obtenir des crédits bancaires pour la mise en valeur de leurs terres ».

Dans ce discours, Mamadou Coulibaly ne dit pas qu’elle est le risque des paysans. Car si les paysans appauvris par les différentes dictatures de la Côte-d’Ivoire dépensaient cet argent prêté, pour leur besoin personnel (sans possibilité de remboursement), ils seraient immédiatement spoliés par les banques, qui vont saisir leurs terres en guise de compensation.

C’est la question de la spoliation des paysans, qui a conduit à la révolution française de 1789 et la révolution Mexicaine du 20 novembre 1910 : La conquête de la terre par un peuple spolié dans son propre pays est une question de vie où de mort.

Dans tout pays, l’’idée forte de la révolution puise dans le socle du propriétaire terrien, car sans la terre, il n’ya pas de nation.
C’est pour cette raison que la question nationale qui est la terre est antérieure dans tous les pays du monde, à l’idéologie politique.

C’est donc la question nationale qui concourt à la libération de son pays, dans un amour sans contrepartie.
Aimer de plus en plus fort son pays, l’étudier, découvrir ses valeurs, croire en son futur, voilà l’idée forte de la nation qui mobilise le peuple et qui conduit à la révolution…

Car comment pourrons-nous nous aimer sur la terre de la « Côte-d’Ivoire française », entre plusieurs ethnies fragmentées et braquées les unes contre les autres par les colons qui nous ont divisés pour mieux nous exploiter?
Si le nom : « Côte-d’Ivoire » lui-même qui identifie nôtre pays vient d’un décret français qui n’est pas sorti de nos entrailles au cours d’un consensus national, parce qu’il est l’œuvre des colons, comment pourrons aller à l’indépendance véritable ?

Le nationalisme qui est l’amour pour son pays et son peuple ne peut se construire sur le néant. D’où venons-nous ?

En 1885 au congrès de Berlin les puissances coloniales se sont partagé le continent africain.
A cette occasion, la France avait exhibé plus de 500 milles signatures des chefs de tribu africaines qui ont fait des croix sur des documents en guise de « traité de protectorat » ramenés par les explorateurs.
La France, pour ses intérêts, a considéré ces « traités de protectorats » comme des documents de rétrocession de leurs terres par les chefs de tribus qui étaient chacun dans son village, et a exigé de la société des nations à Berlin l’obtention d’un « territoire africain » conquis, qu’elle a dessiné en 12 pays. C’est un vol manifeste.
En 1929 après la première guerre mondiale, le traité de Versailles retire à l’Allemagne défaite, ses quatre colonies africaines : Le Togo, le Cameroun, le Botswana et la Namibie.

Aussitôt, la société des nations partage ces 4 colonies africaines qui appartenaient à l’Allemagne en deux :
Le Togo et le Cameroun vont à la France, quant au Botswana et la Namibie, ils vont dans l’escarcelle de l’Angleterre.
Ainsi de 12 pays, la France possède désormais 14 pays de l’Afrique noire, où en tant que : « Grand propriétaire terrien », elle organise la pacification militaire et construit les bases de l’état néocolonial actuel.
Voilà pourquoi la France intervient constamment en Afrique noire contre la volonté des peuples, parce qu’elle se considère comme « propriétaire de la terre de 14 pays » dans la partie noire du continent.

La révolution politique anticoloniale ne se définit ni dans les programmes des partis, ni dans les craintes des gouvernants, mais à travers une série d’expériences précises qui ont bouleversé les sociétés ou menacent de le faire.
Les grands ébranlements des pays en lutte pour le développement politique, social et industriel comme la Côte-d’Ivoire, sont peu nombreux et disparates dans leurs acteurs comme dans leurs intentions.

A travers le monde, ils mettent à jour des traits comparables, suffisamment constants pour nourrir une analyse du phénomène.
A travers l’histoire du monde moderne, que ce soient dans les révolutions bourgeoises, populaires ou étudiantes, victorieuses ou avortées…
Toutes les révolutions ont pour support un groupe social ou une classe qui s’arrache à son confort particulier, pour affirmer une prétention au pouvoir et à l’universalité.
Et à chaque circonstance, le groupe ou la classe possède deux attributs contradictoires qui lui donnent prise sur le système tout en fondant son extériorité :
Produits les plus avancés de l’évolution sociale, ils s’inscrivent dans une dynamique qui les écartent de la sphère du pouvoir.

Et à ce niveau, il faut expliquer que dans tout pays où la révolution à eu lieu, il s’est d’abord créee une alliance entre la bourgeoisie nationale et les forces du changement progressiste.

Le règne de Félix Houphouët et les quarante ans de la dictature- PDCI ont enrichi 12% des ivoiriens qui ont concentré dans leur seules mains, 43% de la richesse nationale.
Depuis la mort de Félix Houphouët, les milliardaires des gouvernements successifs sont au nombre aujourd’hui de plus 500….
Cette richesse volée à l’état de Côte-d’Ivoire, nous le savons, est à l’abri dans des banques européennes au compte des anciens dignitaires qui aujourd’hui feignent la misère sur le terrain, par manque d’un pacte qui garantit leur sécurité.
Ces hommes et femmes de la bourgeoisie spéculative qui naviguent encore dans le pouvoir politique et social, doivent composer avec les progressistes, contre le règne de l’économie étrangère dans notre pays, imposé par Alassane Ouattara depuis le 11 avril 2011.

Ils doivent être d’accord (parce qu’après, la négociation ne sera plus possible), avec la revendication de l’indépendance économique et politique, qui propose aujourd’hui qu’à l’heure de la mondialisation, la Côte-d’Ivoire dépasse le stade de pays à économie de rente (cacao- café), pour créer son propre mode de production industrielle, en coupant les liens coloniaux avec la France, et devienne à travers la transformation de ces propres matières premières, le moteur d’une nouvelle Afrique en développement.

Mais pour arriver à cette société nationale du développement industriel, l’histoire du combat des peuples pour s’émanciper de l’économie coloniale, démontre qu’il nous faut passer par un rapport de force populaire contre la domination étrangère, qui ouvrira définitivement l’ère de la liberté.

A la jeunesse ivoirienne qui lutte à Abidjan depuis novembre 2004 contre la « Licorne » des intérêts français, je réaffirme encore que je suis à Abidjan depuis le mois de février 2011.
Et à ceux qui veulent que je sois à Paris avec ma famille à l’abri, en lançant des défis révolutionnaires à Ouattara, je les rassure, car j’ai commencé la formation politique des jeunes pour préparer la révolution nationale contre le régime franco-nordiste d’Alassane Ouattara, depuis bientôt six mois.
Nous préparons le congrès du Comité d’Action pour la Liberté (CAPL) en mars prochain, où selon les chiffres de militants que nous recensons à chaque formation, il y aura 5000 personnes formées pour la révolution.
Aussitôt après le congrès, on lancera le premier test public dans une opération…

Pour libérer la Côte-d’Ivoire du joug colonial, il faut désormais battre en brèche les propos des racistes français à partir de notre pays.
La diabolisation coloniale sur l’incapacité du noir africain à se prendre en charge est une invention de la France, mise en place pour nous affaiblir dans notre propre mental.
Elle a été répandue à travers les écrits des naturalistes, des ethnologues depuis le XVI siècles et propulsée dans les médias modernes par les « nouveaux historiens », qui se sont spécialisé dans l’Afrique précoloniale.

Parce que dans toute l’histoire de l’humanité, les peuples noirs africains ont hérités de la nature, d’une sensibilité peu commune.
C’est un mélange puissant d’instinct vital, un besoin de joie et de pudeur qui fait des africains, les hommes et femmes, les plus capables d’aimer et d’assimiler par l’amour du prochain.

Et pourquoi le noir africain est-il aujourd’hui humilié en permanence et en tout lieu par le pouvoir du capitalisme dominant ?

Parce qu’il a été vaincu au fusil par l’homme blanc.
Dès lors, il a été fracassé dans son évolution politique et sociale à travers l’esclavage et le colonialisme.
Il faut donc tout le temps que va durer le combat de la libération, réapprendre au peuple ivoirien et d’abord à soi-même, la dimension de l’homme.
Aujourd’hui, l’économie et la technologie jouent un rôle déterminant dans le monde de la violence organisée par le capitalisme, avec l’argent.

Mais l’histoire, même la plus récente, est là pour rappeler la puissance de « La force des idées » face à la corruption et à la force barbare...
Et l’histoire du combat confirme que: « l’homme n’existe que parce qu’il transforme le monde. Mais en transformant le monde, il se transforme lui-même…. »

Bernard DOZA.
Président provisoire de : CAP-Liberté
No phone à Abidjan : 44.60.01.72.
Adresse mail : d.krasso@yahoo.fr