Affaire « Ouattara fâché avec Gbagbo »/ Koné Katinan allume Ouattara: « on ne peut pas nous effrayer avec la prison »

Par Ivoirebusiness - Affaire « Ouattara fâché avec Gbagbo »/ Koné Katinan allume Ouattara « On ne peut pas nous effrayer avec la prison ».

Koné Katinan, porte-parole du PPA-CI.

Le porte-parole du parti de Laurent Gbagbo a jeté un pavé dans la mare en affirmant que personne ne pouvait les effrayer avec la prison, a appris un journaliste d’Ivoirebusiness.
« On ne peut pas nous effrayer avec la prison. S’il y a quelqu’un à qui demander pardon, c’est Laurent Gbagbo car c’est le leader politique le plus sensible aux problèmes des ivoiriens », a martelé le ministre Koné Katinan, par ailleurs vice-président du PPA-CI.

L’information barre d’ailleurs la UNE de notre confrère « Le Temps » de ce mercredi 02 mars 2022.

Koné Katinan prend ainsi part de façon fracassante au débat dans l’affaire « Ouattara fâché avec Gbagbo » comme révélé par notre confrère Jeune Afrique dans sa parution du 25 février 2022 au titre « Côte d’Ivoire : entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, rien ne va plus ».

Et selon Jeune Afrique, « les relations sont à nouveau tendues entre les deux hommes, au point qu’ils ne s’adressent plus la parole  et que l’entourage d’Alassane Ouattara incite ce dernier à réactiver la procédure judiciaire pendante contre Gbagbo ou au contraire ne pas céder à la provocation et se concentrer sur la construction du pays ».
C’est la raison de la sévère mise au point de Koné Katinan selon qui « on ne peut pas les effrayer avec la prison  afin de les obliger à se taire ».

Laurent Gbagbo aurait en effet tenu des propos jugés provocateurs par l'entourage d’Alassane Ouattara, toute chose qui aurait suscité ce froid et cette tension, au point où les deux hommes ne s’adressent plus la parole.

«Le samedi 5 février 2022, à Mama, son village natal près de Gagnoa, à l'Ouest, Laurent Gbagbo a accusé Alassane Ouattara d'avoir perpétré un putsch civil pour se maintenir au pouvoir. " Celui qui fait un coup d'État constitutionnel, je ne suis pas son ami," avait-il déclaré.

« Le dimanche 13 février 2022, Gbagbo est revenu à la charge. Cette fois, à Yopougon, dans la banlieue d'Abidjan, lors d'une rencontre avec des pasteurs évangéliques. « Quand on m'a arrêté en avril 2011, c'était au cri de "Gbagbo c'est fini.

Dix ans après, Gbagbo parle, donc, Gbagbo, ce n'est pas fini. », a-t-il encore ajouté toujours selon les révélations de notre confrère qui précise que ces propos sont considérés par Alassane Ouattara et ses proches comme un affront et une source de divergence majeure.

Dans le camp de Laurent Gbagbo, on martèle qu’il a juste dit la vérité, rien que la vérité car il ne craint rien. S’il y avait mensonge, le camp Ouattara pouvait se plaindre. Mais là Gbagbo a juste dit la vérité, rien que la vérité. La vérité rougit les yeux, mais ne les cassent pas, soulignent-ils. Ambiance !

Nous y reviendrons.

Eric Lassale