ADO, voyageur sans frontières: Les voyages d’Alassane Ouattara à l’étranger peu rentables et très couteux pour le contribuable ivoirien

Le 02 novembre 2011 par Ivoire Business - Le contribuable ivoirien n’a jamais autant dépensé en frais de voyage pour son chef. Depuis

ADO en voyage pour l'étranger.

Le 02 novembre 2011 par Ivoire Business - Le contribuable ivoirien n’a jamais autant dépensé en frais de voyage pour son chef. Depuis

l’arrivée d’Alassane Dramane Ouattara au pouvoir, les dépenses en frais de kérosène du Gruman présidentiel ont crevé le plafond. Aux frais du misérable contribuable ivoirien qui ne peut même pas s’offrir un repas par jour. Car Alassane Ouattara s’est révélé un véritable globetrotter, qui chaque mois est en voyage à l‘étranger, soit en Afrique, soit en Europe.
Chaque voyage coûte des centaines de millions de Fcfa, en frais de kérosène, d’hôtel de luxe, de protocole, et de frais de bouche.
Tout cela à la saignée du contribuable ivoirien.
Après avoir tout perdu pendant la crise post-électorale, c’est encore lui qui doit assurer les frais de voyage du chef de l’Etat.
Pour des résultats quasi-nuls en termes de retour sur investissement.
Car les 13000 milliards de Fcfa sur lesquels ADO comptait pour commencer à travailler sont devenus introuvables. Lui qui savait trouver l‘argent pendant la campagne, lui l’ami des grands de ce monde et des grands de la finance internationale, milieu auquel il appartient et dans lequel il a selon lui grandi, ledit milieu semble aujourd'hui lui tourner le dos et ne plus se souvenir qu’il faisait partie des leurs.

Selon Notre voie (01/11), en moins de 6 mois à la tête d’un pays exsangue, Alassane Dramane Ouattara a déjà effectué plus de 6 voyages à l’extérieur. Soit une moyenne d’un voyage au moins par mois. Pour un pays qui sort d’une guerre et dont l’économie est sinistrée, les populations misérables, ces voyages apparaissent budgétivores. Ils sont loin de constituer un signe de bonne gouvernance. C’est à juste titre que de nombreux Ivoiriens maugréent au sujet de ces voyages qui coûtent cher au pauvre contribuable. Face assurément au mécontentement grandissant, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, a cru nécessaire d’animer, vendredi dernier, une conférence de presse pour justifier et faire le point des visites du chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, à l’étranger. « Les missions du chef de l’Etat à l’étranger ont eu des retombées économiques énormes sur le pays », a dit d’emblée le chef de la diplomatie ivoirienne. Le ministre d’Etat, Daniel Kablan Duncan, a mis sur le compte de ces retombées, les récents crédits accordés par la Banque Mondiale à notre pays.

En fait, des miettes de dettes, à la manière de miettes de pain, qui s’évaluent à plusieurs dizaines de milliards FCFA. Le compte par rapport aux 13000 milliards de Fcfa est bien loin.

L’AGOA, l’iniatitive PPTE et la sécurisation de frontières, sont mis par le ministre Kablan Duncan au crédit des voyages d’ADO à l’étranger.
Mais en termes de lutte contre la pauvreté et l’insécurité, et en terme de renforcement du panier de la pauvre ménagère dont l’étable informelle vient d’être détruite par Anne-Bulldozer, ministre de la salubrité publique, c’est gain quasi-nul.
En terme de lutte contre l’insécurité par exemple, en moins de deux semaines, deux groupes armés ont décidé de prendre les armes contre le régime ADO, justement pendant qu’il était à l’étranger. Les voyages ne servent donc à rien de ce côté-là.

Mais selon Duncan, dans les tout prochains jours, Alassane Dramane Ouattara poursuivra son périple en se rendant au Bénin, au Togo, en Belgique et en France.
Toujours au frais du contribuable ivoirien.

Christian Vabé