Abel NAKI depuis le Ghana :« Nous sommes tous exilés »
Le 27 août 2011 par IvoireBusiness - Comme nous l’avions promis aux ivoiriens de France, lors de notre levée de fonds du 13 août dernier à Paris, nous sommes actuellement
Le 27 août 2011 par IvoireBusiness - Comme nous l’avions promis aux ivoiriens de France, lors de notre levée de fonds du 13 août dernier à Paris, nous sommes actuellement
au Ghana, première étape de notre tournée, pour nous imprégner des conditions de vies de nos compatriotes exilés (…) Je suis très ému mais aussi très heureux de voir des ivoiriens venir massivement nous accueillir », sont les premiers mots du leader du Cri-panafricain, Abel Naki, à sa descente d’avion. C’était à l’aéroport d’Accra, ce jeudi 25 août 2011.
Accueilli par le bureau de l’association des réfugiés ivoiriens de la diaspora (ARID), présidé par l’homme d’affaire ivoirien, Kamena Brown, la délégation venue de Paris a débuté son programme par des entretiens avec les responsables de l’association ce vendredi matin. Abel Naki et sa délégation profiteront du week-end pour prendre langue avec plusieurs leaders d’opinions et autres cadres ivoiriens présents dans la capitale Ghanéenne.
Notons qu’à travers ce déplacement du Cri-panafricain sur le terrain, c’est un geste de solidarité et de fraternité qui est exprimé. «Nous sommes tous des exilés forcés » a martelé le chef de la délégation tout le long des entretiens avec les ivoiriens exilés au Ghana.
«Certes nous sommes là pour soulager nos compatriotes, mais, nous sommes aussi conscients que les besoins d’un refugié sont énormes... Le tout n’est pas d’envoyer des western union depuis des milliers de kilomètres mais d’être sur le terrain auprès de ceux là-même pour lesquels l’on se mobilise, pour les écouter et faire le bon diagnostic afin d’y apporter le remède approprié. C’est tout le sens de notre présence ici au Ghana et après ailleurs là où se trouvent nos compatriotes exilés » dira-t-il.
Dès ce lundi, débutera une tournée marathon dans les différents camps ayant accueillis les réfugiés ivoiriens.
Au menu, la délégation de Paris se rendra dans le camp de Budumburam, situé à Accra, un camp libérien ayant accueilli les réfugiés ivoiriens, ensuite dans le camp de El Mina à Cape Coast, puis à Ampain, situé entre Elubo et Takoradi et enfin à Elubo (camp de transit) et Fintinta à Berekum dans la ville de Kumassy.
Après l’étape du Ghana, la délégation est attendue à Lomé dans le camp de Avezepo, puis à Cotonou au Bénin où plusieurs milliers d’ivoiriens ont également trouvé refuge.
Une visite chez l’ex-président Rowlings est également sur l’agenda de la délégation du Cri-panafricain.
Avant son retour pour Paris, Abel Naki se prêtera aux questions de la presse nationale et internationale basée au Ghana.
Philippe K, depuis le Ghana