Paralysie imaginaire de Mangly annoncée par la presse pro-Ouattara et décès de Gomont Diagou : Les pro-Gbagbo en exil sont-ils victimes d’empoisonnement ?
Publié le lundi 20 février 2012 | Notre Voie - Certainement très heureux du malheur qui s’abat sur les pro-Gbagbo en exil, Le Patriote, quotidien pro-Ouattara, mentionnait dans son édition n°3674 des samedi 18 et dimanche 19 février 2012 ce qui
Publié le lundi 20 février 2012 | Notre Voie - Certainement très heureux du malheur qui s’abat sur les pro-Gbagbo en exil, Le Patriote, quotidien pro-Ouattara, mentionnait dans son édition n°3674 des samedi 18 et dimanche 19 février 2012 ce qui
suit : «Pro-Gbagbo en exil : Diagou Gomont est mort hier ; Ex-DG de la douane : Mangly paralysé. » S’il est vrai que le maire de Cocody, Diagou Gomont, a été foudroyé par la mort au Ghana où il vivait en exil depuis le coup d’Etat de la France contre Gbagbo, l’ex-Dg des Douanes, Alphonse Mangly, se porte bien. Il ne souffre d’aucun mal. Il n’est donc pas paralysé comme l’écrit notre confrère. Joint au téléphone, samedi dernier, l’ex-Dg des douanes a déclaré : « je me porte très bien par la grâce de Dieu. J’ai même participé aux activités commémoratives du 18 février aux côtés de mes camarades à Accra ». Le fait que Le Patriote se délecte de la mort des pro-Gbagbo exilés et annonce avec enthousiasme la paralysie, pourtant non avérée, d’Alphonse Mangly, conduit à se poser la question suivante : pourquoi les pro-Gbagbo meurent-ils si curieusement ? Ne sont-ils pas empoisonnés ? En effet, de hauts cadres qui ont servi le pays dans un passé récent à de très hautes responsabi-lités de l’Etat meurent en cascade en exil et cela n’interpelle pas le gouvenement. Et pourtant la Constitution ivoirienne interdit de contraindre un citoyen à l’exil. Tout porte à croire qu’une politique est expressément mise en place pour conduire les pro-Gbagbo petit à petit à la mort hors du territoire national. On peut d’autant plus le penser que le régime Ouattara n’était même représenté à l’arrivée de la dépouille mortelle du ministre d’Etat, Paul-Antoine Bohoun Bouabré. Tout comme il ne s’était pas senti intéressé par les obsèques du ministre Désiré Tagro. Ceci montre à l’évidence que les tenants actuels du pouvoir d’Etat ne sont pas sincères quand ils parlent de réconciliation.
Boga Sivori