Décès en cascade des cadres pro-Gbagbo en exil: Gomont Diagou, est mort hier à Accra! A qui le tour ? Pourquoi il faut stopper l’hémorragie!

Le 18 février 2012 par IVOIREBUSINESS – Gomont Diagou, maire de la Commune de Cocody, en exil au Ghana, est mort hier à Accra d’une crise cardiaque. Il est décédé dans une clinique de East Legon.

Comme nous le disions hier, il vivait en exil dans la capitale Ghanéenne au Quartier East-Legon.
Depuis quelques temps, le Maire Diagout Gomont ne se portait pas bien. Le Lundi 13 Février 2012 il a piqué une crise dont il s’est remis rapidement. Ce vendredi 17 février c’est précisément à 14 H que la crise est de nouveau intervenue.
Son épouse et sa fille le conduisent en urgence à la clinique Ghana Canada Center d’Accra. A l’arrivée les médecins constatent sa mort intervenue dans la voiture qui l’a transporté ; Sa famille (Son épouse et ses 2 Filles) et la communauté des exilés de Dramane Ouattara à Accra sont en en émoi !

Version contredite par l’ex-ministre Lazare Koffi Koffi pour qui le Maire de Cocody se portait bien.
Joint par téléphone sur place à Accra, il ne cachait pas son émotion. Ce dernier a affirmé que le maire Gomont ne présentait aucun signe de maladie avant son décès brutal qui plonge ses compagnons et sa famille dans une profonde tristesse. « Il se portait très bien. Ce matin (hier, ndlr), il a dit qu’il se sentait mal et sa femme et sa fille l’ont conduit dans une clinique où il est pratiquement mort dans leurs bras », a confié l’ancien ministre des Eaux et forêts du gouvernement Aké N’gbo.
Sa mort vient s’ajouter à la longue liste des pro-Gbagbo qui meurent les uns après les autres. Après le député Gnan Raymond au Benin, ce fut au tour d’Amedée Pierre, le Roi du Dopé, de tirer sa révérence à Abidjan. Paul-Antoine Bohoun Bouabré, puissant ministre de l’Economie et des Finances de Laurent Gbagbo, mourra en Israël le mois dernier.

Puis il y a deux semaines, le milliardaire Jean Kuyo alias Kuyo pipeline, natif de Mama et proche de Laurent Gbagbo, décédait au Cameroun de longue maladie.
Aujourd’hui, c’est au tour de Gomont Diagou. Sans compter le décès de moins illustres pro-Gbagbo par milliers, en exil ou en Côte d’Ivoire.
A qui le tour ? Qui sera le suivant ? est-on tenté de dire.
Il faut stopper net cette hémorragie de morts de pro-Gbagbo en exil ou en Côte d’Ivoire. Pour cela un sursaut national est nécessaire. Il faut que les pro-Gbagbo se mettent ensemble, taisent les rancœurs et les égoïsmes personnels, et aillent à l’essentiel. C’est à dire la libération de Laurent Gbagbo, la réinstauration immédiate de la démocratie et de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire. Et le plus vite sera le mieux.
La rédaction d’IvoireBusiness présente à la famille du défunt, ses condoléances les plus attristées.
Claude Millé correspondant permanent au Ghana.

Décédé le 11 janvier en Israël : Bohoun Bouabré sera inhumé le 31 mars

Publié le samedi 18 février 2012 | Notre Voie

La date de l’inhumation de l’ancien ministre d’Etat, Paul- Antoine Bohoun Bouabré a connu un report. Annoncé pour le 18 février, c’est finalement le samedi 31 mars prochain qu’il sera inhumé à Niakia, son village natal dans la sous-préfecture de Saïoua, département d’Issia. La famille biologique du disparu, sa famille politique (le Fpi) et le comité d’organisation des obsèques sont à la tâche pour rendre un hommage mérité à l’illustre disparu. Le pagne des funérailles est déjà en vente et le comité scientifique que dirige le professeur Séry Bailly prend toutes les dispositions pour honorer la mémoire de Bohoun Bouabré sur tous les plans. L’enfant de Niakia, l’universitaire, l’ancien ministre du Commerce et de l’Industrie, celui de l’Economie et des Finances, concepteur des budgets sécurisé et d’assainissement sera présenté. Homme politique, militant du Front populaire ivoirien, agent de développement, parce que président du Conseil général d’Issia, l’homme de foi, Paul Antoine Bohoun Bouabré sera au centre d’une série d’hommages qui ressortira toutes les dimensions du défunt. Des veillées d’hommage sont prévues à Abidjan, Paris, Londres et Bruxelles par ceux qui ont connu le défunt. Rappelons qu’il s’est éteint, le 11 janvier dernier, à Jérusalem en Israël où il suivait un traitement dans un hôpital.

Benjamin Koré