" Condamnation des 26 militants du PPA-CI" : Dr Boga Sako dénonce une justice impartiale et interpelle Ouattara
Par Linfodrome- " Condamnation des 26 militants du PPA-CI". Dr Boga Sako dénonce une justice impartiale et interpelle Ouattara.
La FIDHOP et son président Dr Boga Sako, ont exprimé leur inquiétude quant à certaines décisions de la justice ivoirienne notamment celle concernant les proches de Laurent Gbagbo qu’ils jugent extrêmement sévère.
Les récentes décisions rendues par la justice ivoirienne sur certains sujets touchant à la vie politique ivoirienne, inquiètent. C’est le constat fait par Dr Boga Sako, président de la Fondation internationale pour l’observation et la surveillance des droits de l’homme et de la vie politique dans une lettre ouverte adressée au président Alassane Ouattara.
Le président Alassane Ouattara interpellé
Dans son courrier adressé au chef de l' Etat ivoirien, le défenseur des droits de l’homme attire l’attention du chef de l’Etat ivoirien sur certains actes de la justice ivoirienne susceptible de mettre à mal la relative paix qui prévaut dans le pays. « J’ai l’honneur de vous adresser la présente, pour attirer votre attention sur certains actes de la justice ivoirienne, des interpellations et surtout des condamnations intempestives, incompréhensibles et mêmes injustifiées, qui pourraient sérieusement mettre à mal la relative paix prévalant dans le pays », a alerté le président de la FIDHOP. Pour Dr Boga Sako, il paraît flagrant que certains actes de la justice ivoirienne semblent obéir à des besoins autre que notre justice.
Il paraît flagrant que certains actes de notre justice semblent obéir à des besoins autre que rendre justice
« Certes, le principe de la république démocratique est proclamé dans la Constitution ivoirienne ; toutefois, il paraît flagrant que certains actes de notre justice semblent obéir à des besoins autre que rendre justice. Car, il nous paraît difficilement admissible que pour des mêmes faits, que M. le Procureur qualifie à chaque fois de « troubles à l’ordre public », certains citoyens soient condamnés, à des peines très lourdes, quand d’autres auteurs de faits similaires ne sont aucunement inquiétés », a-t-il regretté.
Pour se faire plus précis, l’ancien exilé politique cite à titre d’exemple, les récentes interpellation des 26 proches de Laurent Gbagbo et condamnés à 24 mois d’emprisonnement ferme pour trouble à l’ordre public. Une sentence qu’il juge incroyablement sévère. Dr Boga Sacko a aussi fait cas du placement sous contrôle judiciaire de leaders de la société civile, défenseurs des Droits de l’Homme, qui est totalement "absurde dans l’État démocratique que revendique la Côte d’Ivoire".
Jean Kelly Kouassi